Jus de citron
Les articles sur le gel parus dans La Provence n’ont pas ému ses lecteurs. Pour preuve, les réactions qui figurent sur le site Internet du journal. Ironique “ça sent le poisson d’avril.” Prospectif : “Qu’ils plantent du colza, on roulera avec.” Réaliste : “Et les jeunes en vacances qui vont ramasser les fruits pour se faire un peu d’argent ?” Résigné : “Gelée, maladie ou récolte énorme, les agriculteurs pleurent et nous payons toujours aussi cher chez le marchand.” Révolté : “Bien sûr, ça va être reconnu catastrophe naturelle et aux contribuables de payer.” Interrogatif : “Je ne comprends pas, le revenu agricole a augmenté de 12 % en 2007, doublé pour les céréaliers, et quand il y a un coup dur, on demande au contribuable de compenser. Ils n’ont pas d’assurances, ces gens-là ? Ils ne font pas de prévisions ?” Philosophe : “Un coup trop froid, un coup trop chaud… Chaque année la même rengaine.” Réactif : “Nous mangerons d’autres fruits, de toute façon aux prix des fruits, on n’en mangeait pas beaucoup, le manque ne sera pas important.” Qualitatif : “Des pêches de Provence mûres vous en trouvez l’été ?” Rationnel : “Nous consommateurs on va payer le prix fort comme toujours. Et qui va s’en mettre plein les poches, les revendeurs comme d’hab…” NDLR : “Edifiant…”