Haricot : un test pour prévenir la fusariose
Un test de sol s’appuyant sur la biologie moléculaire est désormais au point pour mesurer le potentiel infectieux des parcelles vis-à-vis de la fusariose du haricot. Précis et rapide, il permet d’éviter la mise en culture des parcelles les plus contaminées et de mieux gérer ce risque de maladie racinaire.

Pour prévenir les dégâts de fusariose, il n’existe toujours pas de méthode de lutte. Seules la prophylaxie et la réalisation d’un test de sol spécifique avant culture permettent de gérer le risque. Un nouvel outil moléculaire a été mis au point par l’Unilet dans le cadre du projet Rapifusol financé par le Casdar. Il s’agit d’un test quantitatif par analyse qPCR. Cette technique permet d’identifier et de quantifier des micro-organismes dans les plantes ou dans le sol, à partir du séquençage de leur génome. Cette analyse remplace le test de sol datant des années 1980. Il a plusieurs avantages : il est plus rapide (deux semaines contre huit), permettant ainsi de réaliser un test moins d’un mois avant la mise en culture, il nécessite une moindre quantité de sol à prélever (2 à 3 kg contre 8 à 10 pour l’ancien test) et il permet une meilleure évaluation du risque. En revanche, son coût de l’ordre de 100 € HT est plus élevé que celui du test de sol classique.