Aller au contenu principal

Salade
Friseline vise les 150 tonnes en 2018

À l’instar des Carmine, Barbucine et autres chicorées, Friseline, la salade de Vilmorin se fait sa place sur les linéaires et commence à faire parler d’elle.

 

« Mais ce n’est pas une endive, c’est une salade. Un produit unique au goût différent de celui de l’endive », dixit Xavier Chaubert.
© Archives FLD

La Friseline est entrée dans sa deuxième année de commercialisation après avoir passé avec succès les premiers tests commerciaux en 2015 et 2016. « C’est le résultat de vingt-cinq années de recherche », explique Xavier Chaubert, chef produits chez Vilmorin-Mikado qui a travaillé avec le sélectionneur Alain Lecompte sur cette création.

Lancée en fin d’année 2016, la petite dernière de Vilmorin est une première pour le sélectionneur, filiale du géant des semences Limagrain. C’est la première fois en effet qu’il accompagne le fruit de ses recherches jusque sur les étals avec site internet, recettes, blogueuses, annonces dans la presse professionnelle, animation sur les lieux de vente…

Issue d’un croisement entre deux chicorées : la Cichorium intybus (qui produit la chicorée amère et la barbe-de-capucin) et la Cichorium endivia (qui produit la frisée, la scarole et l’endive), cette salade apparaît comme une endive toute frisée, un chicon mal coiffé en quelque sorte. « Mais ce n’est pas une endive, c’est une salade. Un produit unique au goût différent de celui de l’endive », rectifie Xavier Chaubert qui table sur un développement progressif du produit en GMS.

Pour l’instant, la production est encore confidentielle en s’appuyant sur sept salles de forçage des Hauts-de-France. Objectif 2018 : commercialiser 150 t en France. Vilmorin a prévu un budget marketing de 80 000 € pour cette nouvelle approche consommateurs.

La finalité du projet Friseline a été la création de valeur à toutes étapes : du sélectionneur (ce dernier a le monopole de la vente de graines), en passant par le producteur, le metteur en marché et la distribution. C’est ce qui explique notamment que cette nouvelle salade se commercialise 3 à 4 fois plus cher que l’endive traditionnelle, sa proche cousine. « On la trouve en moyenne à 2,50 € pour un sachet de 300 g », précise Xavier Chaubert qui justifie ainsi l’accompagnement marketing de cette nouvelle marque propriété de Vilmorin. Un prix qui avoisine celui de la salade IVe gamme, de la Carmine ou du pissenlit blanc.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?
Portail Reussir

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 18 juillet 2025 sur…

Comment baisser les coûts de certification en agriculture et agroalimentaire ?
Les Marches

Les coûts de la certification pour l’agriculture et l’agroalimentaire en France pourraient être optimisés, selon un rapport du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes