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Tomates-concombres
Expliquer aujourd’hui pour vendre demain

Les Serres ouvertes 2018 auront permis à 2 500 Français (dont 1 600 élèves) de découvrir la culture sous serre.
© Claire Tillier - FLD

L’opération Serres ouvertes 2018 s’est achevée le 26 mai. Il s’agit de la 3e édition de cette manifestation qui attire plus en plus de monde. Lors de la première édition en 2016, 800 personnes s’étaient inscrites, l’édition 2017 a attiré 2 200 visiteurs (dont 1 200 scolaires). L’objectif, cette année, était d’atteindre les 3 000 inscrits dont 1 500 élèves. Il y aura finalement eu 1 600 scolaires sur les 2 500 visiteurs.

Les enfants sont une cible privilégiée pour ce type de manifestation. « Cela tombe bien, explique Laurent Berger, président de l’AOPn Tomates et concombres de France, ce genre de visites correspond tout à fait aux programmes scolaires de cycle 2 (CM1-CM2-6e». Selon lui, les jeunes qui constituent la moitié du public des Serres ouvertes ont des questions particulièrement pertinentes. Il ne faut pas oublier, ce sont les consommateurs de demain, mais aussi, souligne Laurent Bergé, « on s’aperçoit que les jeunes ont une consommation différente de celle des adultes ». Rencontrer le public en direct s’avère aussi important pour les professionnels.

Concernant les adultes, « ils arrivent inquiets, ils ressortent rassurés », affirme Jean-Luc Olivier, exploitant en Loire-Atlantique, qui participe activement aux Serres ouvertes depuis la première édition. Laurent Bergé, enchérit : « Les adultes arrivent avec des préjugés. Nos réponses bousculent un peu les certitudes, même chez les plus réticents ».

Parler du vivant

Une des clés pour communiquer : la comparaison de la tomate ou du concombre avec l’humain. Jean-Luc Olivier compare par exemple les éléments nutritifs au bol de céréales que prennent les enfants le matin, « on fait en sorte que la plante soit en bonne santé, explique-t-il au public, comme nous quand on est fatigué, c’est là qu’on attrape tous les microbes ».

Il installe aussi des panneaux très didactiques avec les principales informations délivrées lors de ces journées, mais aussi des photos de ses parents et grands-parents (on en est à la 11e génération de maraîchers dans la famille) cultivant déjà certaines productions sous abri.

Et cela semble porter ses fruits : « A la fin, certains nous demandent même des conseils parce qu’ils veulent mettre une mini serre dans leur jardin ! ».

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