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Espagne : quel impact la panne électrique géante a-t-elle eu sur les entreprises de fruits et légumes ?

La Fepex a fait le point sur l’impact de la panne qui a frappé la péninsule ibérique lundi 28 avril, privant l’Espagne et le Portugal d’électricité.

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Selon la Fepex, la situation est revenue à la normale dans quasiment toutes les entreprises de fruits et légumes dès le lendemain de la panne géante qui a affecté l'Espagne. Photo d'illustration, archives FLD
© Julia Commandeur

Après la panne d’électricité géante qui a frappé la péninsule ibérique le lundi 28 avril, l’activité semble revenue à la normale dans la plupart des entreprises de fruits et légumes en Espagne, a noté la Fepex (fédération des exportateurs en fruits et légumes d’Espagne) le 29 avril.

Lire aussi : Agroalimentaire : quel impact de la coupure d’électricité en Espagne ?

 

« Il est nécessaire d'attendre pour évaluer les éventuels dommages économiques »

L’activité directement lié à la production et aux cultures a été maintenue dans la majorité des cas. 

La panne a surtout touché les entrepôts frigorifiques et les stations de fruits et légumes. « Un grand nombre d'entreprises disposent de générateurs qui leur ont permis de maintenir les chambres froides en fonctionnement, mais pas dans tous les cas, et il est nécessaire d'attendre pour évaluer les éventuels dommages économiques », souligne la Fepex, qui s’est basée sur les remontées de ses différentes associations membres.

 

Des impacts différents selon les régions

  • À Almeria, certaines entreprises de transformation dans les secteurs de la IVe et Ve gamme ont été « assez touchées » et ont subi des pertes économiques « considérables ». En outre, il y a eu des retards dans la préparation des commandes, de sorte qu'il sera « nécessaire de travailler jeudi », le 1er mai, jour férié, ce qui entraînera des « coûts de main-d'œuvre supplémentaires qui devront être quantifiés ».

    Pour le quotidien La Voz de Almería, les conséquences de la panne pour le secteur des fruits et légumes peuvent être comparées à celles générées par un épisode météorologique d'une certaine intensité « un scénario auquel le secteur est déjà plus qu'habitué ». 

    Les conséquences ont été atténuées par la date, a d’ailleurs titré La Voz de Almería. « Comme il s'agissait d'un lundi, la charge de produits a été plus faible que n'importe quel autre jour de la semaine », explique le quotidien en rappelant qu’en outre, à El Ejido, qui concentre une majorité des entreprises fruits et légumes, on fêtait San Marcos, et la journée était fériée. Tout cela dans un contexte de saison « qui n'est pas vraiment la plus intense en termes de production ».

     

  • En Murcia, bien qu'il y ait des retards, « toutes les commandes seront honorées » et il n'y aura pas de problèmes majeurs dans l'approvisionnement en fruits et légumes, affirme la Fepex.

     

  • À Huelva, en pleine saison des fruits rouges, le travail dans les entrepôts a été affecté pendant les heures qu'a duré la panne, mais les stations de fruits et légumes ont eu recours à des générateurs de remplacement, ce qui a permis de poursuivre l'activité dans la majorité des cas et en fin de journée de lundi, la situation était revenue à la normale.

     

  • À Séville, où commence la saison des fruits à noyau et à pépins, la panne a paralysé l'activité des entrepôts, qui est revenue à la normale dès le lendemain (mardi 29).

     

  • En Catalogne, dans la région de Lleida, au quotidien Diari Segre, Manel Simon le directeur général d’Afrucat (AOP association des entreprises fruitières de Catalogne) déclaré qu'il était trop tôt pour faire une évaluation définitive mais il a exclu tout incident majeur

    À l'exception des problèmes informatiques et du personnel qui n'a pas pu travailler à cause de la panne d'électricité (les chambres froides devant être maintenues fermées, à l’instar de nos réfrigérateurs lors d’une panne d’électricité), l’activité s’est maintenue. En outre, certaines entreprises disposent de panneaux solaires et elles ont pu continuer à travailler pendant les heures où l’ensoleillement était suffisant.

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