Aller au contenu principal

Endiviers : « La sécurité, c’est l’affaire de tous »

Les endiviers emploient plus de 3 000 salariés dans les Hauts-de-France. Le respect des règles de sécurité dans l’entreprise est une priorité que tout chef d’entreprise doit savoir notamment anticiper.

Claire Lefèvre, co-présidente de l'Udef
© T. Becqueriaux

Le décès brutal d’un salarié d’une endiverie du Pas-de-Calais, écrasé par son Manitou en octobre 2018, a créé un choc parmi les 389 endiveries des Hauts-de-France et sûrement bien au-delà. De quoi multiplier les prises de conscience et faire réagir pour qu’un tel drame ne se reproduise plus. C’est donc sur le thème de « la sécurité l’affaire de tous ! » que l’Union nationale des endiviers de France (UDEF) a tenu à consacrer son assemblée générale en mars dernier. Dommage que moins d’une vingtaine d’endiviers (sur les 121 adhérents) n’étaient présents ! « Les endiviers sont des chefs d’entreprise et doivent être capables de manager leurs équipes de salariés », expliquait Claire Lefevre, co-présidente de l’UDEF. Tout comme ils doivent mettre en place des politiques salariales adaptées pour motiver et fidéliser un personnel de plus en plus difficile à recruter. « La sécurité est l’affaire de tous », poursuivait-elle. La législation les y oblige, mais pas que. Notamment si les endiviers veulent instaurer « un meilleur climat de confiance dans leur entreprise ».

Diminuer les risques quotidiens

Une représentante de la MSA 59-62 a souligné qu’« un accident du travail n’était jamais anodin, car tout le monde était impacté ». Avec une première mise en garde : « un accident avec arrêt sur deux se déroule durant les deux premières années suivant l’embauche. Un sur deux concerne les TMS. Un sur trois est une chute » (chiffre MSA 2016). De quoi donner à réfléchir sur la nécessité absolue de la prévention ! Mais aussi au respect des règles et consignes édictées dans l’entreprise. Les moments d’échanges entre salariés sont primordiaux, notamment s’il y a un accident. Dès son entrée, le salarié doit bien sûr se faire remettre un livret d’accueil avec mention des consignes et du règlement intérieur à respecter. Dans le cas de la conduite d’engins de levage, « l’endivier doit également s’assurer que le salarié est apte à la conduite et possède l’aptitude médicale ». C’est sans compter sur la formation et l’information permanente des salariés qui permettent également de diminuer les risques quotidiens. Plus que jamais, les endiveries doivent procéder au diagnostic complet de leur exploitation endivière pour mettre en place les outils indispensables de prévention et d’information.

Thierry Becqueriaux

Les plus lus

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

Loi Agec et emballage plastique des fruits et légumes : le Conseil d’Etat rejette le recours, Plastalliance va porter plainte devant l’UE

Suite à l’audience du 4 avril, le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 12 avril 2024, la requête de Plastalliance aux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes