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En Israël, l'expansion de la clémentine Orri fait une pause

Si les exportations devaient augmenter de 20 % sur cette campagne, le verger n'a pas évolué depuis trois ans.

Les exportations de clémentines Orri israéliennes sur la campagne 2015-2016 ont représenté 63 000 t, un peu en dessous des prévisions (70 000 t) à cause d'une mauvaise météo : une vague de froid avait touché les vergers. Mais la campagne qui s'annonce devrait être plus souriante : les prévisions d'exportations tablent sur une augmentation de 20 %, l'objectif des 80 000 t (voire plus) étant envisagé. Depuis 2010, les exportations n'ont cessé de progresser, passant de 31 000 t en 2010-2011 à 64 500 t la campagne dernière. Pour Ely Keslassy, directeur de Galilée Export en France, il existe de bonnes raisons à cela : « On peut expliquer le succès par le fait que cela a été une des premières vraies variétés sans pépin, en ajoutant un taux de sucre intéressant et le fait d'être un easy-peeler, mais cela, c'est quand même la base. Et puis, c'est un fruit aussi rapide à consommer, plutôt addictif. Il n'est pas étonnant que le consommateur français l'ait adopté. Nous écoulons en moyenne 5 000 t sur la France, soit 80 % de la production de Galilée Export ». On estime le marché hexagonal entre 20 000 et 22 000 t. Il est vrai que celui-ci est plutôt rémunérateur. Le prix connaît depuis quelques années aussi une certaine stabilité : « Le jeu se fait quelquefois entre la catégorie 1 et 2, analyse Ely Keslassy. En moyenne, la première se négocie entre 1,40 et 1,50 € et la seconde entre 1,10 et 1,20 €. Nous avons aussi un produit Premium, vendu plutôt chez les grossistes haut de gamme et des distributeurs comme Grand Frais, qui peut atteindre 2 €. » Le verger israélien a fortement progressé ces dix dernières années pour atteindre aujourd'hui 5 000 ha, répartis aussi bien en Galilée et dans le centre du pays que dans le Néguev. Cependant, depuis trois ans, aucune plantation de la variété n'a eu lieu. L'augmentation prévue cette année proviendra donc des jeunes vergers plantés il y a cinq ans.

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