Fraises
Embellie sur les fraises origine France
L'AOPn souhaite bénéficier des relais de croissance apportés par l'embellie sur la consommation des fraises origine France.
L'AOPn souhaite bénéficier des relais de croissance apportés par l'embellie sur la consommation des fraises origine France.
'AOPn Fraise a choisi d'orienter les thèmes de son assemblée générale qui s'est tenue le 8 novembre sur la consommation et les perceptions de la fraise par les consommateurs et dans les médias. Une étude commandée à Kantar Wordpa-nel par l'AOPn en partenariat avec Interfel a été restituée lors de cette journée. « La consommation de fraises françaises a progressé de 9 % en cinq ans pour atteindre 38,4 % des volumes consommés par ménage en 2015 », a précisé Dragana Miladino-vic, en charge des études et des données statistiques à Interfel.
Selon cette étude, la taille de la clientèle de gariguette a progressé de 1 % par an en nombre de ménages acheteurs avec plus de 60 % d'acheteurs fidèles. La consommation de la fraise ronde origine France a également progressé de 6 % en cinq ans, notamment auprès des plus jeunes. « Nous devons exploiter ces relais de croissance pour le développement de la fraise française. Certains sont favorables à la fraise ronde et peuvent accompagner le début d'une dynamique autour de ce produit », a commenté Xavier Mas, président de l'AOPn. Mais le président de l'organisation qui représente 55 % de la production nationale, en a aussi appelé à « l'absolue nécessité de l'unité ».
La consommation de la fraise ronde origine France a progressé de 6 % en cinq ans, selon une étude présentée lors de l'assemblée.
Ne pas tuer la poule aux œufs d'or
« Nous connaissons depuis quelques années une croissance et un développement que nous envient beaucoup de filières agricoles », a-t-il précisé, avant de relever que « les velléités de développement en marge de l'organisation se sont multipliées et ce modèle opportuniste menace l'équilibre que nous avons construit tous ensemble », faisant allusion au développement de certains producteurs qui atteignent des volumes suffisamment importants, qui vendent en direct, et ne passent pas par l'AOPn. Il ne s'agit donc pas de tuer la “poule aux œufs d'or”. Selon lui, le travail de cohérence de la production française de fraises est traduit par la Charte “Fraise de France”. « Celle-ci a pour objectif de définir un socle commun de règles de production, du stolon à la commercialisation. La campagne 2016-2017 sera l'année de son appropriation par les adhérents mais aussi par les pépiniéristes », a conclu Caroline Granado, directrice de l'AOPn.