Dossier : la pêche aiguise ses tolérances
Pour diminuer les intrants, la génétique est un axe majeur. L’évaluation de la sensibilité des nouvelles variétés aux principaux bioagresseurs dans le cadre du réseau d’évaluation des variétés de pêche-nectarine a permis de tirer un certain nombre d’enseignements. Aucune d’entre elles n’est tolérante à toutes les maladies et ravageurs étudiés : thrips, tordeuse orientale, cloque, maladies de conservation… Mais une moindre sensibilité à un ou plusieurs bioagresseurs s’observe chez certaines variétés, sans que le mot résistance ne puisse être utilisé. L’apparition de dégâts est fortement liée à d’autres facteurs comme les dates de débourrement, les conditions climatiques, la vigueur ou les dates de maturité de chaque variété. De grandes variations s’observent donc entre les sites (Drôme, Gard, Pyrénées-Orientales) et entre les années. Ce levier variétal est d’autant plus important en agriculture biologique où les moyens de protection sont limités. Mais pour ce mode de conduite, ce ne peut être le seul critère de choix. C’est pourquoi plusieurs stations d’expérimentations suivent aussi certaines de ces variétés en bio.
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Une tolérance au thrips difficile à dégager
La tordeuse n’a pas de préférence