Végépolys
Des projets et plus de services
Le pôle de compétitivité, qui a fêté ses dix ans en 2015, affine ses axes d’intérêt. L’agriculture urbaine et la robotisation en font partie. Son centre R & D offre de nouvelles prestations.
Le pôle de compétitivité, qui a fêté ses dix ans en 2015, affine ses axes d’intérêt. L’agriculture urbaine et la robotisation en font partie. Son centre R & D offre de nouvelles prestations.
Le pôle de compétitivité Végépolys, qui compte désormais plus de 380 membres, dont 263 entreprises, a labellisé plus de 50 projets en 2015. Parmi ceux-ci, PUMagri vise à créer un robot mobile tout terrain, à la fois modulaire, multi outils et multi cultures. Financé par l’Etat à travers le Fonds unique interministériel mais aussi par les régions des Pays de Loire, d’Auvergne, la chambre régionale d’agriculture de Bretagne, l’Université d’Angers ou encore l’Irstea et Terrena, ce projet de 3,5 millions d’euros devrait rendre les tâches moins pénibles tout en utilisant moins de pesticides. La Ferme Urbaine de Lyon, l’autre projet financé par l’Etat via les programmes d’investissement d’avenir, FranceAgriMer, l’Ademe et des entreprises comme Vilmorin, évalue les nouvelles technologies en agriculture urbaine sous serre. Ces deux types de recherche s’inscrivent dans les principaux thèmes de Végépolys, à savoir l’agriculture urbaine, la robotisation, l’agriculture de précision et le phénotypage (gestion des données de masse pour la sélection variétale).
L’expression des gènes de défenses
Lors de la dernière assemblée générale, qui s’est tenue en mai à Angers (49), les adhérents ont souhaité que les algues deviennent aussi un axe de travail pour le pôle. Elles pourraient faire partie des végétaux étudiés dans le cadre du sourcing de produits végétaux. Expert en phytochimie, le pôle a décidé d’offrir ce nouveau service aux laboratoires cosmétiques, pharmaceutiques et nutraceutiques (substance alimentaire sous forme de comprimés…) afin de créer de nouvelles filières de production. Autre nouveauté : suite au programme de recherche européen Fruit Breedomics, Végépolys met désormais à disposition différents marqueurs auprès des sélectionneurs de pommes et de pêches. Dans le détail, ceux de la tavelure, du feu bactérien, de l’oïdium et des pucerons devraient apporter une amélioration significative pour les pommes et ceux du puceron, de l’oïdium, des facteurs de qualité pour les pêches. En phytoprotection, des tests d’évaluation de produits sur pommier et vigne permettront de mieux évaluer leur résistance au lessivage.
Des tests d’efficacité d’éliciteurs sont développés sur laitue et tomate. D’après une méthode élaborée par l’Inra, Végépolys est capable aujourd’hui d’évaluer l’action de ces éliciteurs sur l’expression des gènes de défenses des plantes. Nouvelles variétés donc en perspective ?