Nouvelle-Aquitaine
Des machines dans les kiwis
La fédération des Cuma des Landes et des Pyrénées-Atlantiques avait donné rendez-vous aux producteurs de kiwis pour des démonstrations de matériel en verger.
La fédération des Cuma des Landes et des Pyrénées-Atlantiques avait donné rendez-vous aux producteurs de kiwis pour des démonstrations de matériel en verger.
Quelque 250 producteurs ont répondu à l’invitation de la fédération des Cuma à l’attention des kiwiculteurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques afin de découvrir une large panoplie des matériels spécifiques à leur culture, fin juillet à Sorde-l’Abbaye. Une grande partie de la matinée a ainsi été consacrée aux solutions alternatives au tout chimique ou permettant au moins de limiter les traitements. « Notre objectif est d’arrêter à moyen terme l’utilisation de désherbants », assure François Idiart. Adhérent à la Cuma de Cauneille, Les Trois sols, il en est le responsable de la branche kiwicole. Gérant et chef de culture de la SARL Bibaye, l’agriculteur est l’un des instigateurs de cette journée des Cuma qui s’est déroulée sur les terres de la SARL. Cette exploitation exclusivement kiwicole, dont la Scaap Kiwifruits est l’un de principaux actionnaires, compte 43 ha de verger.
Réaliser cet investissement à plusieurs en Cuma
Le site a permis de montrer, en fonctionnement et dans les meilleures conditions, différents tracteurs et outils de broyage, désherbage, travail du sol sur le rang, grâce à la participation et aux explications des concessionnaires de la région. L’autre thème majeur de cette journée était la protection de la plantation contre les aléas climatiques : la grêle et le vent bien sûr, mais pas que… « Nous nous sommes aperçus que les dispositifs de protection (bâches, filets) sont aussi un bon moyen de nous prémunir contre la bactérie PSA », a fait remarquer François Idiart. L’usage de plates-formes élévatrices permet de faciliter l’installation de ces filets. Quelques producteurs de la région en sont équipés. Malgré un coût important, plusieurs dizaines de milliers d’euros, cette pratique est toutefois appelée à se généraliser d’autant qu’il est « possible de réaliser cet investissement à plusieurs en Cuma » assure l’agriculteur. Ces élévateurs peuvent, de plus, servir à réaliser d’autres travaux dans le verger et les exploitations. Ils constituent un marché en développement pour les fabricants et distributeurs. Outre ces plates-formes et le matériel de broyage et désherbage, de nombreux autres outils ont complété l’exposition présentée sur le site.
Guy Mimbielle