Aller au contenu principal

Comment Océane a transformé ses pratiques logistiques

La plate-forme de la coopérative nantaise travaille avec un logiciel de gestion d’entrepôt depuis un an. Nicolas Hatton, son responsable, revient sur les choix opérés et les résultats obtenus.

La coopérative gagne entre une demi-heure et une heure sur la remise des marchandises au transporteur.
© Océane

Pour faire face à son expansion, la coopérative Océane, installée à La Chevrolière, en Loire-Atlantique, en plein cœur du bassin maraîcher nantais, a connu d’importantes évolutions depuis trois ans. Elle aura connu l’agrandissement de son unique plate-forme, passée de 5 000 m2 à 13 000 m2 et la mise en œuvre d’un logiciel de gestion d’entrepôt (WMS) opérationnel depuis 2016. Ces évolutions ont répondu à des exigences commerciales comme l’explique Nicolas Hatton, responsable de la plate-forme logistique : « Notre clientèle est constituée à près de 80 % d’enseignes de la grande distribution qui ont, ces dernières années, fortement augmenté le nombre de leurs références, y compris pour les produits bruts comme les nôtres. Il y avait nécessité pour nous d’optimiser le stockage et les préparations de commandes pour répondre à cette tendance mais aussi d’assurer une traçabilité réclamée par nos clients ».

Améliorations notables en entrepôt

Lorsqu’il s’agit de mettre en place une telle organisation, qui impacte fortement sur le travail au quotidien, le choix se fait souvent entre privilégier un logiciel déjà existant ou bâtir, avec son fournisseur, un produit totalement adapté aux besoins. Océane a préféré une solution couvrant des besoins en standard la plus large possible. « Nous ne souhaitions aucun élément spécifique sur les aspects stratégiques de notre métier, ni sur les fonctionnalités sollicitées au quotidien. Il nous fallait trouver, dans les solutions existantes, celle qui répondait à nos spécificités », explique Nicolas Hatton.

Un gain sur le temps de livraison

Reflex WMS d’Hardis est finalement retenu, notamment pour sa capacité à gérer nativement les contraintes de stockage du maraîchage, des volumes qui varient énormément d’une saison à l’autre et le calcul des besoins. « Au niveau de la coopérative, cela n’a rien changé pour les adhérents, précise Nicolas Hatton. En revanche, pour la plate-forme, la mise en place de ce WMS a apporté plusieurs améliorations. Nous avons acquis en productivité, surtout avec le personnel saisonnier, important dans notre activité : leur formation est améliorée. Nous estimons gagner un mois de formation par rapport au passé. De plus, nous avons une plus grande lisibilité par rapport aux prestataires de transport : la mise à disposition de la marchandise a gagné entre une demi-heure et une heure, et ce gain est important sur les temps de livraison. Enfin, la mise en place du WMS a permis de mieux paramétrer le stockage selon les températures requises pour notre gamme de produits. »

Océane n’a pas prévenu ses clients du basculement sur ce nouveau WMS et un an plus tard, aucun retour négatif n’a été enregistré : « Au contraire, nous avons abaissé notre niveau de litiges et, avec ce système, nous maîtrisons encore mieux l’aspect flux tendu de notre activité. Ce qui nous permet aujourd’hui de développer le cross-docking au niveau de la plate-forme », confirme Nicolas Hutton.

Océane en quelques chiffres

Chiffre d’affaires : 145 M€

Production : 89 000 t de fruits et légumes récoltés, dont 54 000 t de tomates, 16 000 t de concombres, 7 100 t de mâche, 2 800 t de radis, 3 400 t de poireaux, 2 200 t de jeunes pousses, 1 500 t de salades entières, 2 000 t fraises et autres légumes (dont carottes, oignons, navets…)

Répartition de la clientèle : GMS France (78 %), export Europe (12 %), industrie France (6 %), grossistes France (4 %).

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

PPL Duplomb : le Conseil constitutionnel valide l’essentiel du texte, sauf la réintroduction de l’acétamipride
Portail Reussir

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé le 7 août sur la controversée proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb. Si l’…

PPL Duplomb votée : quelles conséquences concrètes pour les agriculteurs ? Le point sur ses sept principales mesures
Portail Reussir

Issue des mouvements de contestation agricole, la contestée proposition de loi du sénateur Duplomb a été adoptée cette semaine…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes