Réglementation
Bye-bye, contractualisation !
Un décret paru au Journal Officiel du 13 avril met fin à l’obligation de contractualisation dans la filière fruits et légumes frais. Cette obligation avait été instaurée, en 2010, dans le cadre de la loi de modernisation de l’agriculture mais, il faut le reconnaître, la disposition était restée pratiquement lettre morte.
D’un autre côté, la filière entendait s’engager dans la contractualisation. Le plan de filière de l’interprofession fixe ainsi « un objectif global de 30 % de volumes contractualisés dans les cinq ans, à déterminer en fonction des lignes de produits ».
Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France défend depuis longtemps la nécessité de contractualiser : « Je n’ai pas changé d’un iota sur le sujet. De toute façon, une contractualisation à 100 %, la grande distribution ne l’aurait jamais acceptée. Suggérer un niveau de 30 % des volumes, ce qui représente grosso modo les charges de l’exploitation, ce n’est pas lui mettre le couteau sous la gorge et cela sécurise le producteur ».