Bromure de méthyle : décision sur les quotas
La communauté internationale a annoncé qu’elle arrêterait définitivement le 1er juillet les quotas d’utilisation pour 2006 de bromure de méthyle, un pesticide utilisé pour lutter contre les nématodes nuisible à la couche d’ozone. En novembre 2004, les 189 pays signataires du protocole de Montréal n’avaient pu se mettre d’accord totalement, c’est pourquoi le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) se tenait la semaine dernière, un groupe de travail à Montréal précédant une réunion extraordinaire le 1er juillet. Théoriquement aux termes du protocole de Montréal, toute utilisation de ce pesticide aurait dû cesser au 1er janvier 2005, mais seize pays ont demandé des dérogations pour trouver des produits de remplacement. Les parties s’étaient mises d’accord à Prague pour autoriser les pays développés à utiliser exceptionnellement un total de 11 400 t en 2006, auxquelles s’ajoutent 3 000 t à titre provisoire. Il était donc nécessaire de répartir les quotas entre les seize pays demandeurs que sont l’Allemagne, l’Australie, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les Etats-Unis, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, le Japon, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni. Quant aux pays en développement, le rapport du PNUE a accordé une dérogation jusqu’en 2015 pour éliminer l’utilisation du bromure de méthyle. Le PNUE se penchera sur le financement à accorder pour les pays en développement au cours de la période 2006-2008.