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Asperge : quel premier bilan de récolte pour Arterris ?

La saison des asperges vient de débuter. La coopérative dresse un premier bilan de récolte et se prépare déjà à la saison prochaine.

mise en caisses d'aspertge vertes dans une station de conditionnement
Arterris vise les 215 tonnes d’asperges vertes pour cette campagne. Soit un potentiel similaire à celui de l’année passée.
© Arterris

Bien que plus tardive que l’année précédente, c’est finalement un bilan équivalent à 2022 qu’avance la coopérative Arterris pour sa production d’asperges vertes (en majorité),  provenant d’un dizaine de producteurs réunis au sein l’OP.

Lire aussi : Cofruid’Oc et Arterris développent l'asperge verte

Référencement tardif en grande distribution

Cette année, la récolte de l’asperge a débuté aux alentours de la mi-mars, plus tardivement qu’en 2022 où la saison avait été plus précoce du fait de fortes chaleurs humides au printemps. Actuellement la production peine à se stabiliser à cause de conditions climatiques très inconstantes, alternant entre des périodes de chaleur en journée puis de nuits très fraîches.

Ces conditions ne permettent pas de faire ressortir tout le potentiel du légume, qui a besoin de températures stables et d’un minimum de 12 degrés au niveau du plateau en sol pour sa pousse. Outre ces conditions météorologiques, le retard de mise en marché s’explique également par un référencement tardif dans les enseignes de distribution et un produit globalement peu présent dans les rayons.

Pour autant, à date, l'OP légumes d'Arterris, qui vise les 215 tonnes d’asperges sur la saison 2023 (à la fin mai), a réalisé 35% de son prévisionnel avec une majorité d’asperges vertes. Les volumes de production sont donc équivalents à ceux de 2022.

 

gros plan sur des asperges vertes dans un champ

 

L’asperge a la côte chez les céréaliers

L’asperge est une production de plus en plus plébiscitée par les céréaliers pour diversifier leurs productions, comme en témoigne Laurent Forest, producteur en Haute-Garonne : « On a le sentiment aujourd’hui que le devenir du céréalier traditionnel est menacé, entre les différentes contraintes environnementales et règlementaires et les difficultés de production liées aux ravageurs. Si la crise liée à la guerre en Ukraine a redonné de la valeur aux céréales françaises, c’était un phénomène momentané. J’ai donc choisi de travailler aussi l’asperge en complément des céréales, car elle ne nécessite pas de gros investissements, bien qu’il faille prévoir beaucoup de main-d’œuvre, et elle s’intercale au printemps quand l’activité céréalière est plus calme ». Le producteur partage une parcelle de cinq hectares avec son voisin Jean-Pierre Récoché, et prépare la prochaine saison en plantant deux hectares et demi supplémentaires.

Arterris a l'intention de poursuivre le développement de l’OP asperges en accompagnant de nouveaux producteurs dans cette culture de diversification. En moins de deux ans, quinze hectares supplémentaires d’asperges ont déjà vu le jour. La coopérative projette d'atteindre une production de 400 tonnes dans les années à venir, certifiées Globalgap et HVE. Arterris souhaite également accompagner les agriculteurs dans la mécanisation de leur culture, en investissant dans des machines aidant au paillage et à la récolte.

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