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Aulx
Ail français : une meilleure récolte que l’an dernier

C’est dans les locaux de la Maison des fruits et légumes, à Paris, que l’Aniail a lancé la campagne "Mon ail français". La récolte annoncée est de 18 500 - 19 000 t.

Les représentants des cinq bassins de production de l'ail français lors du lancement de la campagne "Mon ail français" le 18 juillet à la Maison des fruits et légumes à Paris.
© Claire Tillier - FLD

La récolte d’ail français est cette année, est meilleure que l’an dernier. En 2018, la récolte avait en effet accusé les conséquences de 6 mois de pluie. « Cette année, c’est presque l’inverse, souligne Christiane Pieters le 18 juillet, présidente de l’Aniail, on en a presque manqué, mais à l’heure il n’y a pas a priori de conséquences ». D’une manière générale dans chaque bassin français, on est sur une récolte qualifiée de « normale ». En ail blanc de Lomagne, elle ressemble à celle de 2017, « on a récolté avec une semaine d’avance », précise Christiane Pieters.

Idem pour l’ail de la Drôme : « On a une capacité de calibres pour fournir tous les clients, témoigne Stéphane Boutarin, des moyens pour les filets de la GMS, des gros pour les Min. On a de la couleur sur l’ail blanc, sur le violet, un peu plus clair. C’est une année correcte pour le moment. Côté goût, le violet est très puisant, le blanc plus doux avec quelques notes de sucré ».

Concernant l’ail violet de Cadours, la récolte est aussi meilleure que l’an dernier, les calibres très hétérogènes avec une coloration moindre par rapport à 2018.

Pour le bassin Nord, Eric Potdevin a annoncé une récolte exceptionnelle. En ail fumé d’Arleux, le calibre est moyen, mais le goût est au rendez-vous.

Concernant l’ail de Lautrec, « la récolte n’est pas loin d’être exceptionnelle avec de très bons rendements », a annoncé Alexandre Garibal. « Il y a plus de produits, mais comme on a investi dans des frigos, on pourra étaler la saison ». Le département du Tarn et la région Occitanie ont en effet soutenu les producteurs pour l’installation de frigos.

Fabienne Ruamps, animatrice de l’Aniail, a rappelé que la filière ail français possédait 5 appellations (4 IGP, 1 AOP sans oublier le Label rouge qui s’ajoute à l’IGP Ail rose de Lautrec).

Communiquer sur les Siqo au niveau de la filière f&l

Christiane Pieters a néanmoins insisté sur le fait qu’il y avait un travail à faire, tout au long de la filière, pour (in)former les consommateurs sur les signes de qualité. « Pour l’ail de Lomagne, cela fait 10 ans qu’on a l’IGP, ça prend du temps pour mettre en avant ces produits », note-t-elle. Dans la salle, un metteur en marché fait remarquer que, d’une manière générale, les IGP sont aussi moins connues que le Label rouge par exemple. Ce à quoi Christiane Pieters répond : « Le consommateur connaît c’est vrai moins les IGP, mais il achète ce qu’il voit ». Fabienne Ruamps préconise une communication sur les signes officiels de qualité de la part de la filière fruits et légumes dans son ensemble.

Objectif : un ail français de qualité 12 mois sur 12

Représentant les metteurs en marché adhérents à la démarche “Mon ail français”, Philippe Quaranta (Jardins du Midi) a présenté les enjeux de la filière de l’ail français. « Il faut qu’on pèse plus en production. En mise en marché, on commence l’ail français le 1er août. L’objectif est de 12 mois sur 12 avec un ail français de qualité tout au long de l’année ». Rappelant que l’ail français répondait à différentes attentes sociétales (produits locaux, de qualité…), il a énuméré les différentes démarches (bio, zéro résidu de pesticides « une demande des distributeurs »…) dans lequel l’ail français était engagé. « La HVE nous anime aussi », a-t-il ajouté.

« Le consommateur connaît c’est moins les IGP que d’autres signes de qualité, mais il achète ce qu’il voit ».

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