Afrique : la filière noix de cajou veut se rationaliser
Suite à une conférence qui s’est tenue les 12 et 13 mai à Abidjan (Côte d’Ivoire), la filière anacarde (noix de cajou) africaine a réaffirmé sa volonté de renforcer son industrialisation. Ainsi, elle prévoit la construction d’unités industrielles de taille maximale de 3 000 t/an et l’installation de petites unités d’une capacité de 150 à 500 t/an autour des plus grandes unités. Cependant, ils ont exigé que le matériel de décorticage manuel soit adapté à l’environnement africain. Les producteurs africains réclament des exonérations en matière fiscale. Un système de contrôle poids/qualité sensé protéger le producteur contre les risques de fraudes devrait être mis en place. Les producteurs préconisent la mise en place d’une politique de certification et de traçabilité des produits et le développement de la production des amandes tracées et classées Bio.