D'une semaine à l'autre
A la Une : normes, aides, inauguration, transparence des marchés...
Les normes tuent l'agriculture
Un rapport rédigé par neuf sénateurs de différentes sensibilités et présenté le 14 septembre souligne l'urgence de mettre en place des outils et méthodes pour simplifier et alléger les normes de plus en plus contraignantes pour les agriculteurs français. « L'accumulation de normes peut aussi constituer un facteur puissant de découragement et (…) de décisions d'arrêt de production, certains ne pouvant pas assumer les investissements de mise aux normes », déplore le document.
Des aides… pour les céréaliers
Stéphane Le Foll a annoncé, le 15 septembre, un plan pour l'ensemble des filières agricoles en difficulté lors d'une visite au salon de l'élevage Space. Ce plan concerne, selon le ministre, « en particulier les productions céréalières, car je n'oublie pas les difficultés des céréaliers ».
Loi Sapin 2 : pas de compromis
La Commission mixte paritaire a échoué, le 14 septembre, à trouver une version de compromis sur le projet de loi Sapin 2 sur la transparence de la vie économique. Un des points de divergence concerne la création d'un registre commun des représentants d'intérêts (lobbies) au gouvernement et aux assemblées. Le projet de loi sera réexaminé à l'Assemblée les 28 et 29 septembre, avant de revenir au Sénat puis définitivement à l'Assemblée.
Rungis : le Comptoir du carreau inauguré
Le Comptoir du carreau, le magasin 100 % produits franciliens situé dans le carreau des producteurs de Rungis (cf. fld hebdo du 25 mai), a été officiellement et matinalement inauguré le 13 octobre. Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, a coupé le ruban avec Stéphane Layani, président de la Semmaris. L'occasion pour eux d'évoquer formation et apprentissage sur le marché et sur la future Cité de la gastronomie.
Les ministres de l'UE ont planché sur les pratiques déloyales
Les ministres de l'agriculture de l'UE, réunis les 12 et 13 septembre, ont convenu qu'il fallait renforcer la position des producteurs dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire et améliorer la transparence sur les marchés. Certains Etats membres, dont la France, ont insisté sur la nécessité de données sur la formation des prix et les marges des différents maillons. Mais les ministres sont divisés concernant la mise en place d'un cadre européen pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales, vingt Etats membres ayant déjà mis en place au niveau national des dispositions en la matière. (Agra)