« On a vécu quatre crises d’influenza aviaire en trois ans, on a tout simplement perdu les volailles mais non les marchés », explique Sandra Fontaine, responsable de l’organisation de producteurs volailles d’Euralis.
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La volaille connaît un contexte porteur de la consommation et « la vaccination des canards contre l’influenza aviaire apporte une visibilité plus sereine. Il y a six mois, on a remis une vraie dynamique ».
Afin de répondre à la demande des abattoirs et anticiper le renouvellement des générations, Euralis propose une offre aux producteurs qui veulent agrandir leur atelier, rénover leur installation ou s’installer. La projection d’ici 2029 table sur 40 bâtiments de 400 m² ; 10 sites de 12 cabanes landaises et 2 bâtiments de 1500 m². La coopérative, spécialisée dans la volaille label et bio, veut ouvrir l’offre au poulet standard Bleu-Blanc-Cœur élevé en 42 jours.
Pour être attractifs, la coopérative et les abatteurs annoncent des projets pouvant être financés à hauteur de 50 %, incluant les aides d’Euralis, des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine et celles allouées à un projet photovoltaïque. En effet, afin de sécuriser les élevages, Euralis recommande aux agriculteurs d’investir dans le même temps dans une installation photovoltaïque. Sa filiale Eurasolis créée il y a trois ans compte 170 projets photovoltaïques actés.
