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Engrais : privilégier les produits simples pour apporter des oligoéléments

Les cocktails associant plusieurs oligoéléments sont déconseillés dans la majorité des cas pour la fertilisation des cultures.

Les produits à base d'oligoéléments sont proposés sous plusieurs formes : sulfates, chélates…
Les produits à base d'oligoéléments sont proposés sous plusieurs formes : sulfates, chélates…
© Charles Baudart

« Il n’y a aucun bienfait à utiliser un produit contenant plusieurs oligoéléments pour corriger une carence. Il vaut mieux privilégier les produits simples. » Christine Lesouder, d’Arvalis, alerte sur les risques d’antagonismes entre éléments. « Cela existe entre le manganèse et le cuivre ou entre le cuivre et le zinc, l’absorption de l’un pouvant empêcher la pénétration de l’autre dans les feuilles. Des cocktails sont parfois proposés par des firmes comme des mélanges de cuivre et zinc à apporter sur blé. C’est déconseillé. Un produit ne contenant qu’un seul élément comme la bouillie bordelaise avec le cuivre doit suffire pour corriger une carence. »

Autre cas de figure : le tournesol est sensible à une carence en bore qui s’exprime plutôt dans les sols basiques, et en molybdène dans les sols acides. « Parfois, des cocktails de bore + molybdène sont proposés, constate Luc Champolivier, de Terres Inovia. Mieux vaut utiliser des engrais simples. Les agriculteurs sont soumis à une grosse pression des vendeurs d’oligoéléments, parfois en cocktail, avec des biostimulants. Il s’épand probablement plus d’oligoéléments que nécessaire. »

Les produits sont proposés sous plusieurs formes : sulfates, chélates… Pour Christine Lesouder, la forme importe peu pour l’assimilation des oligoéléments. « On peut se reporter sur les produits les moins chers comme les sulfates mais il faut avant tout s’intéresser aux doses apportées pour être sûr de lever une carence. Certains produits peuvent être sous-dosés. »

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