Débutée fin 2020 en raison de mauvaises récoltes mondiales, d’une désorganisation liée à la pandémie ainsi que d’une forte demande de la Chine, la hausse des cours des matières premières pour aliments a récemment ralenti grâce aux bonnes récoltes de l’hémisphère sud.
Du côté des carburants, les pays producteurs de pétrole n’ont pas totalement rouvert les vannes depuis le début de la pandémie : la demande explose face à une offre très régulée, faisant bondir les prix.
Ces déséquilibres offre-demande, conjugués à une volatilité due à l’instabilité géopolitique (tension Ukraine-Russie, protectionnisme, etc.) et un prix du fret élevé, pourraient maintenir les cours de ces intrants durablement élevés.
