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Covid-19 : Les prix des ingrédients laitiers néozélandais ont mieux résisté

En Nouvelle-Zélande, la filière laitière a été moins touchée par la crise du Covid-19 que celle d’autres pays. La crise est arrivée au moment du creux saisonnier de la production.

La production de la Nouvelle-Zélande, comparable à celle de l’Ouest de la France, plafonne depuis 2015 après avoir progressé pendant deux décennies. Elle a été stoppée dans son élan par de nouvelles contraintes environnementales.
© D.R.

Fonterra« En Nouvelle-Zélande, la situation sanitaire a été plutôt mieux maîtrisée. La crise du covid-19 est aussi arrivée au moment du creux saisonnier de la production, a expliqué Mélanie Richard du Cniel lors d’une conférence sur les marchés laitiers mondiaux organisée par l’institut de l’élevage début juillet. Si les cours des ingrédients laitiers néozélandais ont reculé, ils ont mieux résisté que ceux des Etats-Unis et de l’ Europe. » La Nouvelle-Zélande a réussi (et continue à réussir) à maintenir ses envois vers la Chine qui concentre près de 40% de son export en valeur. En revanche, les exportations ont diminué vers les autres destinations principalement asiatiques.

Un prix prévisionnel avec une amplitude inédite pour la nouvelle campagne

Début 2020, sur la fin de campagne 2019/2020, les exportations se sont tout de même ralenties : -8% sur la poudre grasse sur les 5 premiers mois 2020, -5% sur les fromages  et -22% sur le beurre ; la poudre de lait écrémée est restée stable. La collecte est en baisse de 1% sur les 5 premiers mois de 2020, en lien avec la sécheresse qui a touché l’ïle du Nord.

Sur la campagne de juin 2019 à mai 2020, la collecte est donc en  léger recul (-0,4%) avec un cheptel en diminution. « Le prix du lait a été incitatif, tiré par la bonne demande internationale en ingrédients :  il a progressé de + 18% en dollars néozélandais par rapport à la campagne 2018/2019», a-t-elle souligné. Les exportations ont progressé de 12% en 2019 par rapport à 2018 . La progression est très nette pour la poudre grasse. Elle est également marquée pour la crème et la poudre de lait infantile, deux secteurs où il y a eu pas mal d’investissements réalisés ces dernières années.

Sur la nouvelle campagne qui a démarré en juin, "le prix prévisionnel est en baisse, entre 217 et 278 €/1000 l soit une baisse entre 4% et 25% par rapport à 2019/2020, une amplitude inédite liée  aux incertitudes.". 

A lire aussi: Nouvelle-Zélande : Fonterra annonce un prix du lait en baisse pour sa prochaine campagne

 

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