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Couverts d’interculture : « Je choisis la date de destruction en fonction de l'état du sol de mes parcelles situées dans l'Oise »»

Romain Crignon est agriculteur à Daméraucourt dans l’Oise. Il privilégie la préservation de la structure de ses sols pour décider de la date de destruction de ses couverts.

<em class="placeholder">Romain Crignon, agriculteur à Daméraucourt, dans l’Oise.</em>
Pour Romain Crignon, agriculteur à Daméraucourt, dans l’Oise, la solution idéale est de faire des couverts qui seront faciles à détruire.
© L'Oise agricole

Destruction en début d'hiver si le temps le permet

« Je choisis la date de destruction qui permettra de préserver au mieux la structure de mes sols. La période se décide donc en fonction des conditions de l’année, selon la portance des sols. 

Lire aussi | Couverts d’interculture : quand faut-il les détruire ?

Si le temps le permet, je vais plutôt détruire en début d’hiver par un travail du sol, car il est toujours plus efficace de labourer tôt pour pouvoir bien préparer les semis de printemps

Un risque pour la levée de la culture de printemps en cas de labour en sortie d'hiver

Si on laboure en sortie d’hiver, on risque d'avoir un effet négatif sur la dynamique de levée de la culture suivante. Je raisonne aussi en fonction de la culture qui suit. Je suis moins pressé par le calendrier pour détruire avant un maïs, qu’avant un lin par exemple.

Lire aussi |  Couverts végétaux : multiplier ses semences pour faire des économies

Maximiser les bénéfices des couverts en les implantant tôt

De façon générale, pour maximiser les bénéfices de mes couverts, je vais chercher à les implanter le plus tôt possible pour les détruire tôt en saison. La solution idéale est de semer à la volée avant la moisson. Je cherche toujours à faire des couverts qui seront faciles à détruire

Des couverts à base d'avoine de printemps

J’ai toujours une base avoine de printemps, car je fais pâturer une partie de mes couverts par mes moutons, à laquelle j’associe des légumineuses ou du tournesol si je peux les implanter tôt, ou des moutardes et des radis si l’implantation est tardive ».

EARL de Crignon, 115 ha de SAU en colza, blé, orge, maïs, lin, fèverole, betterave fourragère et prairie, avec un atelier ovin et un atelier fruits rouges.

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