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Concours national des agents de remplacement aux Terres de Jim : à quoi servent ces personnes si utiles aux agriculteurs ?

Le 7 septembre prochain aura lieu la troisième édition du concours national des agents de remplacement. Elle se déroulera dans le cadre des Terres de Jim à Mamirolle – Le Grateris dans le Doubs et aura aussi pour objectif de mettre en lumière ces personnes si utiles à la profession agricole.

Eleveuse enceinte dans une salle de traite
Parmi les motifs de remplacement, 20 % concernent un congé maternité.
© Emilie Durand (archives)

Lors des prochaines Terres de Jim qui vont se tenir du 6 au 8 septembre prochains dans le Doubs, 45 agents de remplacement issus de 9 régions s’affronteront dans six épreuves inédites représentatives de leur métier, autour de la conduite de matériel, de la gestion animale, de la sécurité, de l’organisation du travail, du passage de consignes. 

Ces six nouveaux défis, dans le cadre du 3e concours national des agents de remplacement, seront les suivants : l’épreuve du conduis-toi bien, l’épreuve des piquets, l’épreuve des pis, l’épreuve des cubes, l’épreuve du quiz pour un couteau suisse et l’épreuve mystère.

 

Lire aussi : Terres de Jim dans le Doubs du 6 au 8 septembre 2024 : quels seront les temps forts de cette 10e fête agricole ?

 

Qui sont les agents de remplacement ?

Mais qui sont ces agents si précieux à la profession ? Ils sont en France métropolitaine 15 000 à travailler pour les services de remplacement dont 2 500 en CDI. Même si le métier se féminise, les agents sont des hommes à 73 % et sont en majorité âgés de 20 à 30 ans. Un tiers des agents de remplacement est titulaire d’un BAC et 29 % d’un BEP-CAP. Seuls 2 % ne sont pas diplômés. Selon le Service de recrutement, des créations de poste ont lieu chaque année grâce au développement continu de l’activité, auxquelles s’ajoute le renouvellement des agents en place qui quittent l’association après une période de plusieurs mois à quelques dizaines d’années.

Lire aussi : Services de remplacement : permettre aux agriculteurs et agricultrices de s’absenter plus sereinement

 

Emploi étudiant ou emploi stable

Les offres peuvent répondre à deux types de profil : des emplois d’étudiant durant les vacances scolaires ou activité en complément d’un autre emploi, en appui aux équipes permanentes lors des pointes d’activité ou bien un emploi stable avec la possibilité de faire carrière et d’y accroître ses compétences, avec une ouverture possible vers l’installation en agriculture.

Lire aussi : "J'avais une mauvaise image du métier d'agent de remplacement…"

 

De quelques heures à plusieurs semaines

Que font les agents de remplacement ? Ils remplacent les exploitants agricoles qui souhaitent ou qui sont contraints de quitter momentanément leur exploitation. Ils interviennent dans des types d’exploitation très variés (élevage, grandes cultures, polyculture élevage…) et pour des durées variables allant de quelques heures à plusieurs semaines. Ils peuvent ainsi accompagner les agricultrices et agriculteurs à chaque étape clé de leur vie : congé maternité ou paternité ou d’adoption ; pour prendre des vacances, un week-end ou avoir du temps libre ; pour se former ; lors d’un arrêt de travail, maladie ou burn-out ; pour participer au développement de son territoire et de son métier ; pour exercer des mandats syndicaux, professionnels ou électifs.

Lire aussi : Se faire remplacer, c’est possible et à un coût très incitatif

 

Différents profils d’adhérents

Quel est le profil des adhérents ? 37 % sont des individuels, 35 % sont en Gaec, 25 % en EARL et 2 % en SCEA. Les activités des adhérents se répartissent ainsi : 53 % bovins lait, 43 % grandes cultures, 36 % bovins allaitant, 11 % ovins, 5 % volailles, 5 % caprins, 3 % viticulture, 3 % maraîchage, 2 % arboriculture. Quant à la répartition des motifs, elle est la suivante : 38 % maladie, accident, répit, décès ; 31 % congés ; 20 % maternité ; paternité 6 % ; développement agricole 2 %, mandats professionnels, syndicaux et électifs 2 % ; formation 1 %.

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