Les performances des chèvres au contrôle laitier étaient plus qu'honorables en 2012. En moyenne, elles ont produit 946 kilos de lait en 303 jours. Le taux butyreux moyen atteignait 36,7 grammes par kilo et le taux protéique 32,4. En fait, le traitement des résultats statistiques a été revu avec la rénovation du système d'information caprin (Siecl) et les lactations longues sont désormais prises en compte dans les calculs. « Avec ces nouvelles règles, il est délicat de comparer les résultats 2012 avec les derniers chiffres officiels qui datent de 2010 », explique Michel Douguet de l'Institut de l'élevage qui a calculé et mis en forme les données extraites de la base nationale caprine.
Dans cette base, on retrouve les 342 700 chèvres ayant terminé leur lactation le 14 février 2013, parmi les 1 795 élevages au contrôle laitier officiel. Mais, parmi ces lactations, seules 299 700 sont qualifiées car effectivement conformes aux procédures du contrôle de performance.
Sans surprise, les régions qui comptent le plus de chèvres contrôlées étaient Poitou-Charentes (100 000 chèvres), Pays de la Loire (59 000), Midi-Pyrénées (39 000), Centre (34 000) et Rhône-Alpes (33 000).
Dans le détail, les primipares ont produit 910 kg en 318 jours et les multipares, 963 kg en 295 jours. On note également que 22 % des élevages ont plus de 250 chèvres avec une lactation qualifiée et que ces élevages détiennent 49 % des chèvres avec une lactation qualifiée. Près de la moitié des chèvres avaient mis bas en janvier ou février.
Pour les 166 000 chèvres alpines, la moyenne s'est établie à 915 kilos de lait à 33 de TP et 37,6 de TB produits en 296 jours. Les 124 000 chèvres saanen ont, elles, été en lactation plus longtemps (313 jours) et ont produit en moyenne 996 kilos à 31,7 de TP et 35,5 de TB. Les autres races contrôlées présentent des effectifs plus faibles et la production moyenne s'échelonne de 187 kilos pour les pyrénéennes à 518 kilos pour les poitevines, en passant par 260 kilos pour les chèvres des fossés.
Les résultats complets sont disponibles sur le site de l'Institut de l'élevage.
