Une culture à intégrer entre deux cultures
Les cultures fourragères annuelles s’intègrent dans la rotation entre deux cultures. Ils couvrent les sols et apportent un complément alimentaire. Mode d’emploi.

La culture dérobée apporte un complément de fourrage avant d'implanter à la suite un maïs, un méteil ou une céréale de printemps.
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J. Jost

Sébastien Minette, agronome à la chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, démontre comment les cultures dérobées couvrent le sol et le structurent.
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Implantées entre deux cultures, les cultures dérobées permettront plusieurs récoltes complémentaires de fourrage. L’idée est d’éviter les sols nus pour maximiser la productivité à l’hectare et profiter des couvertures de sols. « Un sol avec des couverts et des racines, c’est un sol qui vit, explique Sébastien Minette, agronome à la chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine. Cela évite les phénomènes d’érosion et de battance ». Ces cultures intermédiaires structurent le sol en facilitant par exemple la pénétration de l’eau dans les terres. Cultures obligatoires dans les zones vulnérables, les couverts végétaux apportent surtout rapidement un complément de fourrage d’une valeur alimentaire intéressante.