Aller au contenu principal

Un râtelier circulaire spécialement adapté pour les caprins (extraits)

Capr’I d’or au salon Capr’inov 2014, le râtelier circulaire spécial caprin permet un accès illimité aux fourrages, sans intervention de l’éleveur.

Si la plupart des éleveurs utilisent les râteliers pour du foin de graminées ou de la paille, l’expérience d’un éleveur avec du foin de luzerne a également été satisfaisante.
Si la plupart des éleveurs utilisent les râteliers pour du foin de graminées ou de la paille, l’expérience d’un éleveur avec du foin de luzerne a également été satisfaisante.
© V. Bargain

Issu du partenariat entre un éleveur, Bruno Roy, Elvapro, société de commercialisation de petit matériel d’élevage de Saperfel (contrôle laitier des Deux-Sèvres), et la société Loiseau, constructeur de matériel d’élevage, le râtelier circulaire est le premier râtelier spécifiquement adapté aux caprins.

Né du souhait de Bruno Roy de gagner du temps sur le paillage, il a été peu à peu amélioré pour répondre aux attentes des éleveurs caprins en matière de consommation de fibres en râtelier. « Avec un râtelier classique, la botte consommée par les chèvres sur le bas a tendance à se transformer en un champignon, limitant l’accès au fourrage, expliquent Damien Simonneau, de la société Loiseau, et Jean-Paul Martin, conseiller caprin à Saperfel. L’éleveur doit alors remuer le fourrage pour le rendre à nouveau accessible aux chèvres. En cas d’absence, celles-ci peuvent rester longtemps sans pouvoir en consommer. De plus, lorsque le champignon s’affaisse, il y a un risque d’écrasement des chèvres voire de l’éleveur lorsqu’il intervient. » Les trois opérateurs ont donc réfléchi à un râtelier permettant un accès illimité aux fourrages, pour une consommation intégrale de la botte sans intervention de l’éleveur, et ceci en limitant le plus possible les pertes de foin dans la litière. Pour cela, la société Loiseau est partie d’un râtelier circulaire initialement prévu pour les bovins et qu’elle a adapté aux caprins. « Une chèvre a moins d’encolure qu’un bovin mais elle cabriole beaucoup, souligne Damien Simoneau. Il fallait donc qu’elle puisse accéder facilement jusqu’au coeur de la botte sans pouvoir prendre appui pour s’introduire dans le râtelier. »

La suite dans La Chèvre n°327 de mars-avril 2015

Les plus lus

Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Les lactations longues en élevage caprin
Nouveau guide pratique sur les lactations longues en élevage caprin
L’Institut de l’élevage publie un guide de 64 pages pour aider les éleveurs de chèvres à maîtriser les lactations de plus de 16…
Vue extérieur de la fromagerie Soignon
Soignon étudie un gros déménagement
La fromagerie Eurial qui fabrique les fromages de chèvre Soignon pourrait quitter son site historique des Deux-Sèvres pour s’…
Chèvre alpine au pâturage au Pradel en Ardèche
Une vraie rupture pour assainir le pâturage des chèvres
Ne pas faire revenir les chèvres pendant plus de trois mois dans une prairie en été a permis d’éliminer en moyenne 90 % des…
Christophe Maudet et Benoît Gavaland
Terrena réfléchit à une offre de chevreaux de sept jours
L’OP caprine de Terrena veut collecter une partie des chevreaux à sept jours afin d’étaler le pic de production de février.
Un éleveur de chèvres, Ludovic Roy, avec ses chèvres alpines dans un bâtiment
« Les lactations longues permettent de lisser ma production de fromages »
À l’EARL Roy, le recours aux lactations longues permet aux éleveurs de simplifier leur travail tout en étalant la production…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre