Aller au contenu principal

Revenus stables en 2017 pour les livreurs

Avec une conjoncture caprine toujours favorable, le revenu des livreurs spécialisés est resté bien orienté en 2017 selon une estimation de l’Institut de l’élevage obtenue à partir des données des 147 exploitations caprines suivies dans le cadre du dispositif Inosys réseaux d’élevage. Avec une moyenne de 28 300 euros de résultats courants par unité de main-d’œuvre (UMO), les livreurs spécialisés de l’Ouest et du Sud-Ouest restent mieux rémunérés que ceux du Sud-Est (20 200 €/UMO). La hausse des revenus a été freinée par la médiocre qualité des fourrages de 2016 distribués en début de lactation, la sécheresse estivale sur certains secteurs ou le gel printanier de 2017 en zone de moyenne altitude et de montagne. « Les charges opérationnelles ont peu évolué, estime Nicole Bossis de l’Institut de l’élevage. Mais les charges de structure ont augmenté, notamment les carburants et les services, ce qui freine aussi la progression des revenus ». La conjoncture 2017 plus favorable au secteur céréalier, après une année 2016 catastrophique, permet au revenu des systèmes « livreurs et cultures de vente » de redécoller, à 25 200 euros par UMO en moyenne.

Plus de 20 000 euros en moyenne pour les fromagers

Avec un marché des bovins viande contrasté entre mâles et femelles, le produit des systèmes « livreurs et bovins viande » a peu évolué. Malgré des charges de structure en progression, leur revenu reste important, à 31 600 euros par UMO exploitant. Le revenu des fromagers se maintient également (20 100 €) avec un petit plus en Sud-Méditerranée (22 100 €) grâce à la poursuite de la hausse des aides découplées.

Plus d’infos sur idele.fr

Les plus lus

Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Répartition régionale du cheptel français de chèvres au 1er novembre 2023 et évolution par rapport à 2022
Recul du cheptel caprin quasi généralisé en 2023
Le cheptel caprin français est en recul dans quasiment toutes les régions. Analyse et graphique de l’Institut de l’élevage.
Vue extérieur de la fromagerie Soignon
Soignon étudie un gros déménagement
La fromagerie Eurial qui fabrique les fromages de chèvre Soignon pourrait quitter son site historique des Deux-Sèvres pour s’…
Chèvre alpine au pâturage au Pradel en Ardèche
Une vraie rupture pour assainir le pâturage des chèvres
Ne pas faire revenir les chèvres pendant plus de trois mois dans une prairie en été a permis d’éliminer en moyenne 90 % des…
Christophe Maudet et Benoît Gavaland
Terrena réfléchit à une offre de chevreaux de sept jours
L’OP caprine de Terrena veut collecter une partie des chevreaux à sept jours afin d’étaler le pic de production de février.
Un éleveur de chèvres, Ludovic Roy, avec ses chèvres alpines dans un bâtiment
« Les lactations longues permettent de lisser ma production de fromages »
À l’EARL Roy, le recours aux lactations longues permet aux éleveurs de simplifier leur travail tout en étalant la production…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre