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Recensement des chiens de protection

Le recensement est aussi une façon de mettre en relation les éleveurs utilisateurs de chien et de repérer des éleveurs susceptibles de devenir des naisseurs de chiots de protection. © D. Hardy
Le recensement est aussi une façon de mettre en relation les éleveurs utilisateurs de chien et de repérer des éleveurs susceptibles de devenir des naisseurs de chiots de protection.
© D. Hardy

Le recensement des chiens de protection est proposé gratuitement et sur la base du volontariat aux éleveurs utilisateurs. Cet inventaire des montagnes des Pyrénées (patous), bergers de Maremme ou autres Kangal se passe simplement. Sur rendez-vous, un recenseur se rend sur la ferme et échange avec le propriétaire des chiens. « Il faut compter environ une demi-heure par chien, explique Barbara Ducreux de l’Institut de l’élevage. À l’aide d’une grille, le recenseur discute avec le maître pour connaître l’identité de chacun des chiens, leur pedigree, leur état de santé, leur comportement avec les animaux, avec leur maître, avec des inconnus… »

Repérer les lignées les plus aptes au travail

Ce recensement ne concerne que les chiens de protection d’au moins 18 mois, au travail sur troupeau chez des éleveurs détenant au moins 25 animaux (bovins, caprins, ovins…) reproducteurs en propriété ou 50 en pension. Il se veut une première étape pour mettre en place une sélection et mieux raisonner les accouplements en privilégiant les lignées aptes à bien protéger les troupeaux et à travailler facilement avec l’éleveur.

La structuration passe aussi par l’élaboration d’une Charte nationale de bonnes pratiques d’élevage des chiots destinés à la protection des troupeaux. Véritable mode d’emploi, ce guide de 32 pages explique comment bien choisir les parents reproducteurs, comment nourrir les chiots, les soigner ou les familiariser avec l’humain et le troupeau.

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