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L’espace alpin du 2 octobre
Pour l’amour des animaux

Lucile Humbert a toujours voulu s’occuper d’animaux. Cavalière depuis l’âge de cinq ans, elle passe un monitorat d’équitation, mais ne parvient pas à trouver d’emploi dans cette filière. C’est finalement sur une exploitation caprine qu’elle s’installe au 1er janvier 2015 à Barras. « Le premier geste que j’ai effectué quand j’ai pris possession de la chèvrerie, c’est d’ouvrir toutes grandes les portes » se souvient celle qui préfère voir ses 74 chèvres alpines brouter l’herbe en plein air. Seule pour assurer traite, transformation, et commercialisation, les journées sont souvent longues mais la jeune éleveuse reçoit l’aide de sa famille : ses parents pour faire goûter ses fromages, sa sœur pour la communication… Innovant par rapport à ses prédécesseurs, elle a commencé à fabriquer des glaces au lait de chèvre et pense à ouvrir son exploitation à des fins pédagogiques.

À la question « le fromage de chèvre est-il trop bon pour être bon pour la santé ? », cinq experts en nutrition ont répondu non. Certes, une part de 30 grammes de fromages comporte 75 calories et 6 grammes de graisse, mais aussi 5 grammes de protéines, 40 mg de calcium et 3 % des apports recommandés en fer. Des études menées à l’université de Grenade sur des rats ont montré que le lait de chèvre améliorerait l’absorption du fer et la formation des os par rapport au lait de vache. De plus, il serait plus facile à digérer. Mais au-delà des aspects nutritionnels, les experts ont avant tout mis en avant la dimension plaisir associée au fromage de chèvre consommé avec du bon pain et un bon vin. « Se faire plaisir, c’est bon pour la santé » ont conclu les experts.

Les yeux ont quasi la même structure d’une espèce à l’autre. Mais chez les chats ou les alligators par exemple la pupille est verticale tandis que chez les moutons ou les chèvres elle est horizontale. Des chercheurs anglo-saxons ont étudié 214 espèces pour comprendre pourquoi. Ils ont découvert que quand la pupille était horizontale, plus de lumière pouvait être capturée à gauche et à droite de l’œil. Cela permet aux herbivores de mieux détecter les prédateurs qui approchent. Et quand ils penchent la tête vers le sol pour manger, leurs yeux tournent sur eux-mêmes avec le même ratio que l’inclinaison de la tête, ce qui permet à la fente de l’œil de rester parallèle au sol. Inversement, une pupille verticale aide un prédateur en embuscade à mieux estimer la distance par rapport à sa proie.

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