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Paratuberculose : autorisation de mise sur le marché du vaccin Gudair

Le vaccin Gudair est autorisé en France pour aider à lutter contre la paratuberculose chez les ovins et caprins.

Flacon de vaccin Gudair
Les vaccinations avec Gudair était auparavant possible mais avec un protocole dérogatoire assez lourd.
© Zendal

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient d’autoriser la mise sur le marché du vaccin Gudair pour les ovins et les caprins. Ce vaccin à base de mycobacterium paratuberculosis inactivé a montré son efficacité pour lutter contre la paratuberculose. De multiples témoignages d’éleveurs et de vétérinaires ont ainsi confirmé la diminution importante des formes cliniques de paratuberculose dans les cheptels vaccinés. Cependant, compte tenu du maintien d’une excrétion fécale y compris chez les animaux vaccinés, la vaccination ne peut en aucun cas constituer la seule mesure de lutte vis-à-vis de l’infection. Des mesures sanitaires supplémentaires de biosécurité doivent être associées pour assainir progressivement le troupeau. Cela inclut notamment l’élimination rapide des chèvres présentant des symptômes de la maladie ou encore la réduction de l’exposition des jeunes. D’après l’Observatoire des maladies caprines (Omacap), la paratuberculose provoque des pertes jugées pénalisantes pour environ 20 % des élevages caprins de Nouvelle-Aquitaine. Et la bactérie serait présente dans les trois quarts des élevages français.

Selon les régions ou les départements, des plans d’action sont proposés et permettent d’être accompagnés pour définir les mesures les plus adaptées à mettre en place en fonction de la situation de chaque exploitation et de son statut vis-à-vis de la maladie. Un échange avec le vétérinaire de l’exploitation et le GDS permettront de savoir quelles sont les actions envisageables et les aides financières éventuelles.

Lire aussi : évaluation de l’efficacité du vaccin Gudair sur des troupeaux caprins vaccinés depuis 5 ans : enquêtes en élevages

Lire aussi : Vivre avec la paratuberculose caprine

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