« Nous avons installé une plateforme mobile pour des trayeurs de 1,60 à 1,93 cm »
Le Gaec du Pont a installé une plateforme mobile sur son roto de traite pour adapter la hauteur de travail aux trayeurs de toutes tailles et améliorer leurs conditions ergonomiques. Témoignage de Dennis Van Iersel, éleveur caprin laitier dans le Cher.
Le Gaec du Pont a installé une plateforme mobile sur son roto de traite pour adapter la hauteur de travail aux trayeurs de toutes tailles et améliorer leurs conditions ergonomiques. Témoignage de Dennis Van Iersel, éleveur caprin laitier dans le Cher.
« Nous trayons nos 1 150 chèvres sur un roto Albouy. Comme ce n’est pas toujours le même trayeur, il fallait trouver une solution qui s’adapte à la taille de chacun. Je mesure 1,93 m, tandis que Camille, une de nos salariés, fait 1,60 m !
« Un investissement nécessaire pour s’adapter à nos tailles différentes »
Lors de l’installation du roto 64 places, nous avons choisi une plateforme à 1,10 m de haut. C’est bien mieux pour moi que la salle de traite de mes parents, à 80 cm, où je devais rester plié en deux. Pour mes frères et les salariés plus petits, nous avons ajouté une plateforme mobile de 1,50 x 1,20 m, réglable en hauteur jusqu’à 60 cm. Elle fait 5 à 6 cm d’épaisseur et reste au sol quand je trais. Camille, elle, la relève d’une trentaine de centimètres. Le réglage est simple : trois boutons (haut, bas, arrêt d’urgence). Ainsi, chacun travaille à la bonne hauteur, avec la zone de travail entre le coude et l’épaule comme le recommandent les ergonomes.
Un plus pour les premières traites des primipares
La traite peut parfois durer plus de deux heures et la cadence peut monter à 650 chèvres par heure avec les primipares. Dans ces conditions, le confort de travail est essentiel. Malgré tout, je commence à ressentir une tendinite au coude et je consulte un chiropracteur. J’ai essayé le tabouret pour me soulager les jambes, mais je me cognais les genoux. Peut-être qu’un tabouret assis-debout serait plus approprié. Un tapis en caoutchouc serait aussi un plus pour l’hiver, car le froid remonte vite par la plateforme métallique quand la température baisse vraiment.
La plateforme nous a coûté 2 500 euros. Après cinq ans d’utilisation, aucun souci : elle se nettoie simplement au jet d’eau avec le reste de l’installation. Elle est aussi très pratique lors des premières traites des primipares : on la relève un peu, ce qui permet à deux personnes de travailler efficacement, l’une pour bloquer les chèvres aux cornadis, l’autre pour placer les faisceaux trayeurs. »