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Ne pas relâcher la vaccination sur la paratuberculose

Le GDS de Poitou-Charentes et l’Observatoire des maladies caprines (Omacap) ont comparé six élevages vaccinant leurs chevrettes tous les ans depuis 2009 avec le vaccin Gudair contre la paratuberculose et six élevages vaccinant seulement depuis 2015. Les analyses des crottes ont montré des différences. Les élevages vaccinés n’ont que 40 % des échantillons positifs à la paratuberculose contre 75 % des élevages non encore vaccinés. Ces résultats confirment une étude de l’Anses de 2012 qui montrait une prévalence sérologique de 75 %, soit trois troupeaux sur quatre qui avaient au moins un animal positif.

Hélas seulement les chevrettes autoriser à être vaccinées

Dans l’étude, les effets de la vaccination semblent s’estomper avec l’âge. Si un seul lot sur douze est positif chez les primipares dans les élevages vaccinés, c’est le cas de neuf lots sur douze dans les 5e et 6e lactations, même dans les élevages vaccinés. Malheureusement, cette vaccination n’est autorisée (par dérogation et variant selon les départements) que pour les chevrettes et les jeunes boucs afin de ne pas perturber le dépistage de la tuberculose. Pour Nicolas Ehrhardt de l’Omapcap, « la circulation du virus est relativement importante même dans les élevages vaccinés. Il ne faut donc pas relâcher les efforts de vaccination sous peine d’important risque de récidive clinique. » En fait, un arrêt de la vaccination n’est envisageable que si aucune trace de paratuberculose n’est trouvée dans les prélèvements fécaux réalisés directement dans les parcs et si aucune chèvre ne présente d’amaigrissement.

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