Mélanger les rations n’est pas jouer
Les utilisateurs de mélangeuses préfèrent souvent laisser du fourrage grossier à disposition du troupeau. Analyse des pratiques.

Le matériel des élevages suivis est diversifié : des mélangeuses à vis verticale (11 élevages) ou horizontales (4 élevages), des mélangeuses à pâles (6 élevages) et une cuisine.
©
D. Hardy

Les suivis ont montré que les rations mélangées étaient souvent complexes, avec un ou plusieurs aliments non distribués via la mélangeuse. Du fourrage grossier est souvent disponible en libre accès pour sécuriser la ration.
©
J. Jost

Le tamisage de la ration avec un PennState Separator permet de mesurer la part de particules fines et grossières dans un mélange, ainsi que d’évaluer l’homogénéité du mélange distribué.
©
J. Jost

La journée de restitution des travaux de CAPHerb sur la ration mélangée s’est terminée avec une visite de l’usine de fabrication et d’assemblage de mélangeuses Lucas G. à la Verrie (85).
©
J. Jost

Les rations mélangées sont peu développées en élevage caprin car elles nécessitent un compromis entre la sauvegarde d’une fibrosité physique et la limitation du tri alimentaire pour réduire les risques métaboliques. Ces rations sont surtout présentes dans les grands troupeaux, justifiées par une volonté de simplification du travail. Cette technique de distribution, très fréquente et bien maîtrisée en élevages de vaches laitières, l’est beaucoup moins en élevages de chèvres. 30 éleveurs et conseillers caprins étaient réunis en Vendée le 18 mars dernier pour faire le bilan des travaux menés sur la ration mélangée en élevage caprins par l’Institut de l’élevage, Seenovia et le Saperfel.