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Les producteurs de sainte-maure-de-touraine en colère contre l’usurpation de leur AOP

France bleu Touraine, le 3 juin

Le sainte-maure-de-touraine fait parler de lui sur la foire aux fromages de la ville du même nom. Les producteurs de l’AOP s’insurgent contre l’utilisation abusive de l’appellation « sainte-maure » pour des fromages qui ne respectent pas le cahier de charges. Pour eux, il y a tromperie du consommateur à la seule fin de faire de l’argent. Les 33 producteurs de l’AOP en Indre-et-Loire disent souffrir de la mauvaise image véhiculée par ces bûches de contrefaçon. Ce n’est pas l’avis de Fabienne, qui produit ce fromage imitant l’AOP. Selon elle, son activité participe à faire connaître la bûche type « sainte-maure » au grand public, qu’elle soit en AOP ou non. Qui a tort, qui a raison ? En tout cas, l’AOP protège le nom « sainte-maure-de-touraine » et l’utilisation des pailles gravées glissées au cœur du fromage.

Capital, le 15 mai

Les laiteries H. Triballat, plus connues sous le nom de Rians, ont pris place depuis trois générations dans le petit village du même nom. Portée par l’engouement des consommateurs pour le lait de chèvre, la laiterie familiale dévoile des résultats en hausse. L’ultrafrais, qui a connu une régression l’année dernière, est en progression de 2 % pour Rians, les yaourts au lait de chèvre et de brebis et les faisselles sont en vogue chez les consommateurs. Les laiteries H. Triballat, qui côtoient les plus grandes enseignes telles que Nestlé ou Danone, compte environ 1 400 salariés répartis sur 12 sites en France, Espagne et États-Unis. Avec un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros, Rians a su s’imposer en quasi-leader sur la plupart de leurs marchés de niches : faisselles, crottins et crèmes brûlées.

Vosges matin, le 7 mai

Gautier Husson et sa femme Jessica se sont installés depuis mai 2016 sur la ferme familiale. À la frontière de l’Alsace et de la Lorraine, le couple a converti l’exploitation en bio et élève un troupeau de chèvres de Lorraine. Cette race rustique a bien failli disparaître. En 2005, elle ne comptait plus que 500 individus. Elle est particulièrement bien adaptée aux reliefs montagneux de la région. Les 65 chèvres de l’exploitation produisent du lait qui est entièrement transformé sur l’exploitation et vendu en direct. Gautier vend aussi le munster bio produit par un éleveur voisin et il élargit sa gamme de vente avec des tourtes de volailles et des yaourts fermiers. En plus de son master de marketing et gestion d’entreprise, il se forme aux techniques de fromagerie auprès des grandes maisons françaises, à Strasbourg et Toulouse notamment.

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