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"Les pertes dues à la paratuberculose caprine peuvent être évitées"

"La paratuberculose est très largement présente dans les élevages caprins. Une enquête de l’Anses a montré qu’environ 75 % des élevages du Poitou-Charentes présentaient au moins un animal séropositif. En abattoir, nous avons constaté que 22 % des caprins présentaient des lésions intestinales dues à cette maladie.

Les animaux infectés peuvent subir un tarissement précoce puis un amaigrissement progressif évoluant vers la mort de l’animal en quelques mois, voire quelques semaines. La présence de diarrhée est fréquente et signale généralement un problème nutritionnel concomitant. Dans les élevages présentant des facteurs favorisant la diffusion et l’expression de la maladie, les animaux concernés peuvent être nombreux et les primipares sont parfois également touchées. Les risques sont surtout liés aux conditions d’élevage des jeunes (exposition directe et indirecte aux matières fécales des adultes), à des déséquilibres nutritionnels (excès de concentrés, manque de fibres, carences minérales), au pâturage et au parasitisme intestinal, ou à des stress de différentes natures.

Des risques liés à l’élevage des jeunes

Il est possible de lutter contre la maladie par une vaccination et des mesures sanitaires. En Poitou-Charentes, les GDS proposent un plan de lutte pour évaluer la situation avec le vétérinaire, puis définir si la vaccination ou d’autres mesures de lutte sont justifiées. Dans les élevages où, pendant cinq ans, toutes les chevrettes et tous les boucs ont été vaccinés à l’âge d’un mois, nous avons montré que la maladie était maîtrisée et que la circulation de la bactérie était largement réduite. En cas d’arrêt de vaccination, l’apparition de nouveaux cas cliniques après quelques années est à craindre."

" Une lutte par l’alimentation, l’hygiène et la vaccination"

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