Les maïs sont en avance : surveiller la floraison pour anticiper les dates d'ensilage
Cette année, les semis de maïs fourrage ont pu démarrer tôt dans la partie Nord de la France et, avec les mois de mai et juin chauds, la floraison est en avance. Arvalis rappelle que connaître la période de floraison permet d’anticiper la date d’ensilage.
Cette année, les semis de maïs fourrage ont pu démarrer tôt dans la partie Nord de la France et, avec les mois de mai et juin chauds, la floraison est en avance. Arvalis rappelle que connaître la période de floraison permet d’anticiper la date d’ensilage.

Pour avoir une idée de la date de récolte du maïs fourrage, il peut être utile d’observer la période de floraison. Ainsi, quand la moitié des pieds commencent à sortir des soies, on estime que la parcelle est fleurie. Cette date de floraison permet d’avoir une première estimation de la période optimale de récolte. Selon Arvalis, il faudra ensuite cumuler entre 560°C et 750°C (en base 6-30°C), selon la précocité de la variété, pour arriver autour du stade 32-33 % de matière sèche, soit 45 à 70 jours selon les régions et le climat.
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Cette année, les semis de maïs ont pu démarrer dès la mi-avril dans de nombreuses régions de la moitié nord de la France. La Bretagne a semé plus tardivement, fin avril, et les régions du sud de la Loire ont connu des conditions qui ont également retardé les semis. Comme les mois de mai et surtout de juin ont été chauds, la croissance des maïs a été rapide et les fleurs de maïs sortent plus tôt que d’habitude.
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Pour mémoire, le stade optimal de récolte des maïs fourrage se situe autour de 32 à 33 % de matière sèche plante entière. Récolter à moins de 30 % de MS, c’est limiter le rendement et risquer des pertes de sucres au silo par écoulement de jus. Récolter à plus de 35 % de MS, c’est compliquer le tassement au silo en risquant d’altérer la qualité de conservation. C’est aussi réduire la digestibilité des parties tiges et feuilles de la plante.