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Les éleveurs caprins sont appelés à déclarer rapidement les mises bas pour organiser les contrôles laitiers

Les absences liées au Covid-19 pourraient  perturber les contrôles laitiers et nuire à l'indexation génétique des chèvres. © D. Hardy
Les absences liées au Covid-19 pourraient perturber les contrôles laitiers et nuire à l'indexation génétique des chèvres.
© D. Hardy

Capgènes et France Conseil Élevage invitent les éleveurs à faire remonter rapidement les informations de mises bas via Caplait ou via son contrôle laitier afin d’anticiper au mieux les prochaines pesées et permettre une bonne indexation génétique des animaux. En effet, dans le contexte du Covid-19, l’organisation des entreprises de conseil élevage ou celle de mise en place de la semence restent tendues avec le risque d’absence de personnel pour cause de maladie, cas contact ou garde d’enfants… Or, les dérogations sur les intervalles entre contrôles qui avaient été mises en place pendant le confinement se sont arrêtées fin juillet. Pour la campagne en cours, du 1er août 2020 au le 31 juillet 2021, les écarts maximums autorisés suivent les règles habituelles, à savoir un écart moyen entre la mise bas et deuxième contrôle de 52 jours. Autrement dit, le deuxième contrôle de la lactation doit intervenir au plus tard le 104e jour après la mise bas.

Dans un courrier commun, François Perrin, président de Capgènes, et Jean-Yves Rousselot, président de la commission caprine de France Conseil Élevage, appellent donc à « rester collectivement mobilisés pour préparer la campagne suivante et mettre tout en œuvre pour ne rien compromettre de la valorisation génétique des lactations à venir, tout en garantissant la fiabilité de l’indexation. »

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