Sur les 12 200 cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) recensés au 5 décembre en France, peu de cas semblent concerner les caprins. En effet, selon la DGAL, seuls 7 cas concernent des troupeaux purement caprins et 14 cas conscernent des troupeaux mixtes ovins-caprins au 8 novembre. Tous ces troupeaux se trouvent dans la zone Nord-Est.
Cependant, la maladie animale, non transmissible à l'homme et transmise par un insecte de 2 mm, a d'abord touché le Nord et l'Est de la France, zone où la concentration caprine est peu élevée. Aujourd'hui, les zones réglementées où circulent le virus englobent la région Centre et la Bourgogne ainsi qu'une partie des Pays de la Loire, de Rhône-Alpes, d'Aquitaine et de Poitou-Charentes, zones à plus fortes concentrations caprines.
En Belgique, 10 cas concernaient les chèvres sur près de 5 000 cas notifiés au 19 octobre. Aux Pays-Bas, il y aurait 25 cas caprins sur plus de 5 500 notifiés.
Le ministère de l'agriculture et de la pêche appelle les détenteurs de ruminants à notifier tout symptôme suspect à leur vétérinaire sanitaire pour une détection précoce de la maladie.
Les symptômes pour les caprins sont mal connus mais il semble que cette souche de FCO entraine surtout une perte d'appétit et éventuellement de la fièvre, des avortements, des lèvres très légèrement gonflées et une respiration accélérée. Aucune mortalité n'a été signalée et les chèvres s'en remettent en 4 à 5 jours.
Renseignez-vous auprès de vos DDSV et sur le site du ministère de l'Agriculture
