Aller au contenu principal

Aides PAC
L’aide de 15 à 20 euros par tête sera plafonnée à 400 chèvres

De 2010 à 2013, les éleveurs caprins percevront une aide directe à la chèvre d’un montant total pour la filière de 10 millions d’euros par an.

Chaque chèvre identifiée fera gagner à son propriétaire de 15 à 20 euros par an.
Chaque chèvre identifiée fera gagner à son propriétaire de 15 à 20 euros par an.
© D. Hardy

Après des négociations entre les différentes filières, Bruno Le Maire, le ministre de l’Alimentation, l’Agriculture et la Pêche, a détaillé les modalités du bilan de santé de la PAC. Concernant les 135 millions d’euros d’aide aux petits ruminants, 10 millions sont destinés au secteur caprin. Le montant de la prime caprine sera défini chaque année en fonction du nombre de demandes d’aide (nombre de chèvres déclarées). Il devrait osciller entre 15 et 20 € par tête. L’aide sera plafonnée à 400 chèvres par exploitation. Un bonus par chèvre d’environ 3€ sera attribué lorsque l’éleveur est adhérent au Code mutuel de bonnes pratiques en élevage caprin ou a été formé au Guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH). Les attestations seront à fournir en cas de contrôle. Le montant de l’aide accordé à l’exploitation tient compte de la transparence des GAEC. Cette aide sera effective à partir de 2010 et jusqu’à 2013. Elle s’adresse à tous les élevages de plus de 25 chèvres qui respectent les règles relatives à l’identification. Pour bénéficier de cette aide qui vise à renforcer l’efficacité technique et économique de la production, les éleveurs devront déposer une demande d’aide en janvier 2010. Seules les femelles correctement identifiées qui ont mis bas au moins une fois ou qui sont âgées d’un an ou plus seront prises en compte.

La Fédération nationale des éleveurs de chèvre (Fnec) qui a oeuvré pour obtenir cette aide se félicite de ce coup de pouce aux éleveurs. L’aide devrait compenser la hausse des charges d’exploitation ainsi que la chute du prix des chevreaux. La Fnec met aussi en garde les laiteries qui pourraient être tentées de baisser le prix du lait. Même si toutes ces modalités d’attribution doivent encore être validé par l’Europe, le détail de la prime à l’herbe a aussi été arrêté. Elle varie selon le chargement et la surface concernée de 20 à 80 euros par hectares. Pour s’y retrouver dans le bilan de santé de la PAC, les chambres d’agriculture ont développé un « calculateur bilan de santé », qui simule en quelques clics, l’évolution des aides de l’exploitation entre 2009 et 2010. Cet outil est téléchargeable sur http://paris.apca.chambagri.fr/apca/data/calculette_version_4.1.xls.

Les plus lus

<em class="placeholder">L&#039;éleveur est avec ses chevreaux.</em>
« J’ai dû engraisser tous mes chevreaux pour faire face à un manque de place en centres d’engraissement »
Face au manque de places en centres d’engraissement, Denis Pagnod, éleveur de chèvres en Haute-Savoie, a dû s’adapter et…
<em class="placeholder">Bâtiment des chèvres au Pradel (Ardèche) avec une chèvre qui s&#039;abreuve</em>
Les chèvres boivent au Pradel
La ferme expérimentale caprine du Pradel consomme en moyenne 4 000 litres d’eau par jour. L’abreuvement représente le…
<em class="placeholder">L&#039;éleveuse frictionne le nouveau-né.</em>
« Les chevreaux sous les mères ont induit la lactation »
Lucie Lechevalier, éleveuse d’une soixantaine de chèvres alpines en Isère, a réussi à induire la lactation de cinq chèvres…
<em class="placeholder">Chèvres à la station expérimentale Patuchev de Lusignan</em>
Faut-il tolérer du refus dans l’alimentation des chèvres laitières ?
Accepter plus de refus permet d’augmenter l’ingestion et la production laitière mais l’intérêt dépend du contexte et des…
<em class="placeholder">Amélie Villette a son bureau</em>
Dans les yeux d’Amélie : « Je dois maintenant chiffrer et dessiner mon projet d’installation comme chevrière-fromagère »
Après avoir validé le choix de l’exploitation, il faut préciser le projet et les investissements nécessaires. Nous continuons d’…
<em class="placeholder">Toastage du soja dans le Cher</em>
« En Centre-Val de Loire, je cultive du soja pour mes chèvres »
Depuis quatre ans, Mathilde Kippert cultive du soja puis le fait toaster par sa Cuma. Elle améliore ainsi son autonomie…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre