Aller au contenu principal

La peste des petits ruminants a peu de risque de s’installer en Europe

D’après l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), la peste des petits ruminants ne risque pas de se développer en Europe.

Les chèvres sont plus sensibles au virus, alors que les moutons ont une expression plus discrète de la maladie.
Les chèvres sont plus sensibles au virus, alors que les moutons ont une expression plus discrète de la maladie.
© L. Geffroy

La peste des petits ruminants sévit en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud, causant une morbidité allant de 10 à 90% selon l’espèce et l’âge des animaux atteints. Le virus qui en est à l’origine est capable de survivre 72 heures dans les matières infectieuses. Son introduction en Europe est donc possible, par importation illégale d’animaux vivants, via des produits échappant aux contrôles réglementaires (colis, bagages…) ou des véhicules revenant en Europe après livraison en zones infectées…

Cependant, les mesures de surveillances sanitaires en place en Europe et les caractéristiques du virus font que d’après l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), il n’aurait aucune chance de s’y installer définitivement. En effet, le virus n’a qu’un seul sérotype, il est peu persistant dans l’environnement, n’induit pas de phase de portage sain après infection et a pour seul réservoir identifié les petits ruminants domestiques.

S’il venait à être introduit, sa vitesse de propagation dépendrait de la densité respective des moutons et des chèvres. Ces dernières sont plus sensibles au virus, alors que les moutons ont une expression plus discrète de la maladie. La maladie serait donc vite détectée dans les zones à forte densité caprine ce qui permettrait de l’enrayer plus facilement alors que dans les zones d’élevages ovin, il pourrait se propager sur une plus large zone avant d’être détecté.

L’organisation mondiale pour la santé animale et la FAO sont en train d’élaborer une stratégie globale de contrôle de la maladie. La principale difficulté réside dans l’accessibilité des petits éleveurs, souvent situés dans des zones reculées, aux vétérinaires et aux vaccins.

Les plus lus

Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Les lactations longues en élevage caprin
Nouveau guide pratique sur les lactations longues en élevage caprin
L’Institut de l’élevage publie un guide de 64 pages pour aider les éleveurs de chèvres à maîtriser les lactations de plus de 16…
Vue extérieur de la fromagerie Soignon
Soignon étudie un gros déménagement
La fromagerie Eurial qui fabrique les fromages de chèvre Soignon pourrait quitter son site historique des Deux-Sèvres pour s’…
Chèvre alpine au pâturage au Pradel en Ardèche
Une vraie rupture pour assainir le pâturage des chèvres
Ne pas faire revenir les chèvres pendant plus de trois mois dans une prairie en été a permis d’éliminer en moyenne 90 % des…
Christophe Maudet et Benoît Gavaland
Terrena réfléchit à une offre de chevreaux de sept jours
L’OP caprine de Terrena veut collecter une partie des chevreaux à sept jours afin d’étaler le pic de production de février.
Un éleveur de chèvres, Ludovic Roy, avec ses chèvres alpines dans un bâtiment
« Les lactations longues permettent de lisser ma production de fromages »
À l’EARL Roy, le recours aux lactations longues permet aux éleveurs de simplifier leur travail tout en étalant la production…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre