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La Hollande s'intéresse aux lactations longues

Nicolas Turpault cherche à battre des records de production sur son troupeau mais aussi sur chaque chèvre individuellement. © N. Turpault
© N. Turpault


Pourquoi s´arrêter de traire deux mois alors qu´une chèvre peut produire toute l´année ? Maarten Pieterse de l´université d´Utrecht aux Pays-Bas a détaillé les avantages que les éleveurs hollandais tirent des lactations longues.
Ils distinguent tout d´abord les lactations continues, sans tarissement avant la mise bas, des lactations prolongées (ou lactations longues) où la chèvre est traite pendant plusieurs années sans mise bas ni chevreaux.
Les lactations traditionnelles (avec tarissement, gestation et mise bas) sont ainsi regardées avec circonspection en raison de l´arrêt de la production pendant les mois de périodes sèches.
De même, la période de mise bas entraîne un surplus de travail et certaines maladies se développent à cette période.

A contrario, les lactations longues présentent l´intérêt d´avoir plus de lait et étalé sur toute l´année. En plus, le travail de mise bas et de soins aux chevreaux est supprimé, ce qui est intéressant pour les grands troupeaux que l´on rencontre aux Pays-Bas. Les lactations longues limitent aussi la production de viande de chevreaux qui n´est que très peu consommée et très peu valorisée localement.
Dans l´idée de l´universitaire, l´élevage des chevrettes de remplacement pourrait être confié à des éleveurs spécialisés. Mais toutes les chèvres ne semblent pas aptes aux lactations longues et des recherches sont en cours pour proposer un modèle d´élevage.


Nota : Cette étude a été présentée au symposium sur les laits de chèvre et de brebis organisé par la Fédération internationale des laiteries, en avril 2007 à Alghero en Sardaigne.

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