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La filière caprine se positionne sur les grands salons

Pour la première fois, la filière caprine était présente au Space à Rennes et au Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand.

Au Sommet de l’élevage, les représentants de l’interprofession et du syndicalisme ont eu l’occasion de faire part de leurs préoccupations au ministre de l’agriculture, Julien Denormandie.
Au Sommet de l’élevage, les représentants de l’interprofession et du syndicalisme ont eu l’occasion de faire part de leurs préoccupations au ministre de l’agriculture, Julien Denormandie.
© B. Morel

L’interprofession caprine a franchi en 2021 le cap des salons agricoles multifilières. En effet, et c’est une première, la filière caprine était présente au Space à Rennes et au Sommet de l’Élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme). Et le stand caprin a été plutôt bien fréquenté, les élus sont satisfaits de ce premier pas dans les grands salons. Avec une production caprine laitière qui se porte bien et qui est de plus en plus plébiscitée par les porteurs de projet, il était cohérent de donner plus de visibilité à la filière. Au Sommet de l’élevage, les représentants de l’interprofession et du syndicalisme ont eu l’occasion de faire part de leurs préoccupations au ministre de l’Agriculture. Julien Denormandie a été attentif à la question du renouvellement des générations et à l’attrait de l’élevage pour les plus jeunes. « Le temps de travail est une question importante dans le recrutement de nouveaux éleveurs, appuie Joël Mazars, de la Fnec. C’est un paramètre qui freine les reprises familiales autant que les installations. Nous devons inverser la tendance et trouver des solutions telles que le salariat, l’association, la digitalisation, etc. »

Sur le volet commercialisation, pour le syndicaliste et éleveur caprin aveyronnais, les produits caprins pourraient être vendus un peu plus cher en grande surface, « le consommateur serait tout de même au rendez-vous. » Pour Joël Mazars, il y a un fort besoin de rééquilibrer le rapport de force entre amont et aval de la filière.

Le Sommet de l’élevage a également inauguré le nouveau hall 2, qui a accueilli des exposants spécialisés dans la traite ainsi que dans la transformation laitière et carnée à la ferme. De quoi attirer davantage les producteurs fermiers. Les visiteurs ont pu également assister à des démonstrations de chiens de troupeau et participer à l’atelier de réalité virtuelle de dressage de chien. Les salons sont aussi l’occasion de rencontrer ses fournisseurs, à l’instar de l’équipe de la ferme expérimentale du Pradel qui a profité de l’occasion pour prospecter de nouveaux sujets d’études appliquées.

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