Aller au contenu principal

La FCO 3 touche peu les caprins mais perturbe les déplacements

Le sérotype 3 de la FCO, arrivé cet été en France, peut affecter les caprins mais sans mortalité. Les régulations de déplacement concernent aussi les chèvres, les boucs et les chevreaux.

zone régulée au 22 août 2024
Les déplacements d'animaux dans la zone régulée sont soumise à des contraintes réglementaires.
© ministère de l"Agriculture

L’arrivée du sérotype 3 de la FCO sur le nord-est de la France affecte les élevages ovins et bovins mais semble moins toucher les élevages caprins. Une première analyse de l’impact de l’épizootie de fièvre catarrhale ovine 3 aux Pays-Bas réalisée par Royal GD le montre. Le sérotype 3 y a été détecté en septembre 2023. En septembre et octobre 2023, les autorités néerlandaises ont observé une surmortalité de 37 000 moutons. Dans le même temps, aucune surmortalité notable n’a été observée chez les caprins. Pour Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France, « les caprins sont sensibles à la FCO mais de manière limitée en nombre et en impact. Il peut avoir des animaux malades mais peu d'après les informations que nous avons à ce jour. » Les producteurs belges touchés font état de symptômes liés à la maladie comme de la fièvre, une baisse de production de lait, des boiteries, une hypersalivation, des oreilles tombantes et des voiles blancs sur la cornée.

Témoignage d'un éleveur de chèvres belge : 

 GDS France rappelle que la FCO est une maladie virale « non contagieuse », transmise par des moucherons piqueurs : les culicoïdes.

Désinsectiser avant de bouger

Dans le nord-est de la France, les déplacements des bovins, ovins et caprins sont contraints par une désinsectisation pendant au moins quatorze jours, suivie d’un test PCR négatif avant de se rendre en zone indemne. Les animaux situés en zone indemne ne peuvent pas aller en zone réglementée pour des expositions, concours ou autres manifestations. Des dérogations sont possibles pour l’envoi vers un abattoir ou pour l’engraissement en bâtiment fermé. Les déplacements européens sont aussi régulés.

Les plus lus

Chèvre alpine sur la route du pâturage
Patuchev montre que les élevages caprins peuvent faire du revenu avec de l’herbe
Lancé en 2013, l’expérimentation Patuchev a permis d’explorer la faisabilité de systèmes caprins agroécologiques à la fois…
<em class="placeholder">Le hangar et tout son contenu ont pris feu.</em>
« Mon hangar à fourrage est parti en flamme »
En septembre 2024, un incendie a ravagé le bâtiment de stockage de Jean Barou, éleveur de chèvres et viticulteur en Dordogne…
<em class="placeholder">Cyrille Vignais, éleveur de chèvres, au Salon de l&#039;agriculture 2025</em>
« J’ai tenu 30 ans. Aujourd’hui, j’arrête » : Cyrille, éleveur caprin, quitte le monde agricole
Installé depuis 1995, Cyrille Vignais, éleveur dans le Maine-et-Loire, tourne une page. Après trois décennies de travail agricole…
<em class="placeholder">Jeune éleveuse dans la laiterie</em>
Idée reçue n° 3 : Il faut être enfant d’agriculteurs pour s’installer éleveur de chèvres
Une étude sociologique de l’ESA d’Angers a mis en lumière cinq profils types de nouveaux installés, au-delà des distinctions…
<em class="placeholder">Distribution du foin à la chèvrerie</em>
Idée reçue n° 2 : Quand on s’engage éleveur, c’est pour la vie
Le rapport au métier d’agriculteur a profondément changé au cours des dernières décennies. Être agriculteur reste un choix de vie…
<em class="placeholder">Ferme vue du ciel</em>
Le Gaec Limouzin implique les salariés pour des sainte-maures de qualité
Le Gaec Limouzin vend pour près d’un million d’euros de fromage chaque année. La réussite repose sur une organisation…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre