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Enrubannages
Des précautions à la distribution s´imposent


Compte tenu de leur bonne valeur alimentaire, l´utilisation des enrubannages récoltés en mai ou juin par les brebis allaitantes permettent des économies de concentré de l´ordre de 550 à 700 euros de concentré pour un lot de 100 brebis en lactation comparée à une alimentation à base de foin de qualité moyenne. Afin de limiter les problèmes sanitaires, un ensemble de précautions sont nécessaires.
Cette année, si le fourrage a été enfilmé pour sauver la récolte, l´herbe conservée sous bâche a la valeur d´un foin moyen. ©Ciirpo

 Ne pas utiliser d´enrubannage présentant un taux de matière sèche inférieur à 40 % en particulier pour les fins de gestation et lactation. Réserver ces fourrages pouvant présenter des risques sanitaires aux brebis vides « en retape ».
 Rationner l´enrubannage en fin de gestation, une alimentation à volonté favorisant les prolapsus.
 En lactation, on peut rationner l´enrubannage et offrir du foin de graminées appétant à volonté, si les équipements le permettent. Si les bottes sont en libre-service en râtelier, évaluer de temps en temps le niveau de consommation sachant que la norme pour une botte de 120 x 120 reste de 40 brebis par botte. A titre indicatif, une botte de cette dimension pèse 200 kg de matière sèche quel que soit son taux d´humidité. En dessous d´1,5 kg de matière sèche par brebis et par jour, le niveau d´ingestion est insuffisant.
 Supplémenter la ration en vitamine B1.
 Limiter si possible l´accès aux jeunes agneaux. L´ingestion de brins d´enrubannage pour des agneaux de moins de deux mois entraîne des problèmes digestifs.

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