L’astuce d’Olivier Danel, éleveur de 330 chèvres dans les Deux-Sèvres
« Des chevrettes élevées en cuves »






« J’ai un protocole assez rigoureux pour l’élevage des chevrettes. Une fois la chevrette identifiée et le cordon désinfecté, ma salariée ou moi les amène avec un caddie jusqu’à la nurserie. Là, elle est pesée à l’aide d’un peson électronique et elle reçoit 10 % de son poids en colostrum à l’aide d’une sonde. J’ai toujours des bouteilles de 25 ou 33 cl avec du colostrum de bonne qualité au congélateur. Je ne garde que du colostrum thermisé avec au moins 22 brix sur le réfractomètre. C’est un outil simple à utiliser, rapide, peu coûteux et qui permet d’écarter les colostrums trop pauvres en immunoglobulines. Je travaille parfois avec du frais mais le colostrum congelé est pratique car cela évite qu’il se dégrade trop vite. Le colostrum est décongelé dans un seau d’eau chaude puis dans un chauffe-biberon jusqu’à 38 °C. Je vérifie la température à l’aide d’une sonde de cuisine capable de sonner assez fort pour que je l’entende quand je suis avec les chèvres.