Aller au contenu principal

« Choisir et loger son chien de troupeau »

« Bien dressé, un chien de conduite du troupeau peut vous apporter beaucoup sur l’exploitation : déplacement du troupeau en sécurité, tri des animaux, aide en salle de traite…

Mais, ce partenaire ne se choisit pas au hasard. Le chien de conduite travaille par instinct, il faut donc choisir un chien de race bergère (les plus courantes sont le Border Collie, le Beauceron et le Berger des Pyrénées), issu d’une lignée d’animaux de travail, reconnus pour leurs aptitudes au troupeau. Les mâles et les femelles ont les mêmes aptitudes de travail, résistance physique, rapidité, puissance et réceptivité au dressage.

L’âge minimum légal de la cession est de 8 semaines. À titre indicatif, un chiot de 8 semaines coûte de 400 à 700 € en fonction de sa race et de ses origines. Pour se faire aider, vous pouvez faire appel à l’association d’utilisateurs de chiens de troupeau de votre département. C’est un relais utile pour répondre à vos questions, vous indiquer des portées près de chez vous et vous accompagner dans vos démarches.

Le chenil est un refuge

Reste ensuite à lui préparer son logement car un chien de conduite ne vit pas en liberté ! Pour devenir et rester un compagnon de travail fiable, obéissant et efficace, il doit être dépendant de son maître. Il est donc indispensable de lui prévoir un endroit à lui, le chenil, où il sera au calme et en sécurité lorsque vous ne pouvez pas vous en occuper. Il sera ainsi content de retrouver son maître, plus réceptif et apprendra plus vite à travailler. Si vous le laissez en liberté, il va courir derrière tout ce qui bouge et se fatiguer physiquement et psychiquement. Même si votre chien a toujours été en liberté, il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Pour qu’il se sente bien et se repose dans son chenil-refuge, il doit être situé dans un endroit calme et éloigné du troupeau. »

Le site http://chiens-de-troupeau.idele.fr apporte des réponses pour acquérir, dresser, soigner et loger un chien de troupeau.

Tous les chiens ne peuvent pas devenir de bons chiens de troupeau

Les plus lus

<em class="placeholder">L&#039;éleveur est avec ses chevreaux.</em>
« J’ai dû engraisser tous mes chevreaux pour faire face à un manque de place en centres d’engraissement »
Face au manque de places en centres d’engraissement, Denis Pagnod, éleveur de chèvres en Haute-Savoie, a dû s’adapter et…
<em class="placeholder">Bâtiment des chèvres au Pradel (Ardèche) avec une chèvre qui s&#039;abreuve</em>
Les chèvres boivent au Pradel
La ferme expérimentale caprine du Pradel consomme en moyenne 4 000 litres d’eau par jour. L’abreuvement représente le…
<em class="placeholder">L&#039;éleveuse frictionne le nouveau-né.</em>
« Les chevreaux sous les mères ont induit la lactation »
Lucie Lechevalier, éleveuse d’une soixantaine de chèvres alpines en Isère, a réussi à induire la lactation de cinq chèvres…
<em class="placeholder">Chèvres à la station expérimentale Patuchev de Lusignan</em>
Faut-il tolérer du refus dans l’alimentation des chèvres laitières ?
Accepter plus de refus permet d’augmenter l’ingestion et la production laitière mais l’intérêt dépend du contexte et des…
<em class="placeholder">Amélie Villette a son bureau</em>
Dans les yeux d’Amélie : « Je dois maintenant chiffrer et dessiner mon projet d’installation comme chevrière-fromagère »
Après avoir validé le choix de l’exploitation, il faut préciser le projet et les investissements nécessaires. Nous continuons d’…
<em class="placeholder">Toastage du soja dans le Cher</em>
« En Centre-Val de Loire, je cultive du soja pour mes chèvres »
Depuis quatre ans, Mathilde Kippert cultive du soja puis le fait toaster par sa Cuma. Elle améliore ainsi son autonomie…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre