Ces éleveuses de chèvres feront le déplacement pour aller au salon Capr’Inov de Niort
Le salon Capr’Inov qui se tiendra les 26 et 27 novembre à Niort attire des éleveurs de chèvres de toute la France. Exemples avec des professionnelles de la Drôme, de l’Hérault et de Dordogne, prêtes à faire de la route pour échanger entre pairs et rencontrer fournisseurs et experts caprins.
Le salon Capr’Inov qui se tiendra les 26 et 27 novembre à Niort attire des éleveurs de chèvres de toute la France. Exemples avec des professionnelles de la Drôme, de l’Hérault et de Dordogne, prêtes à faire de la route pour échanger entre pairs et rencontrer fournisseurs et experts caprins.
Aline Amart, éleveuse de chèvres en Dordogne : « Une journée pour échanger, s’informer et rencontrer d’autres chevriers passionnés »
« Ce sera ma troisième participation à Capr’Inov. Nous irons le mercredi 26 novembre, avec mon mari et deux futurs installés qui sont à 1 h 40 de la ferme. Il y a 2 h 30 de route, donc on va traire tôt le matin pour pouvoir arriver sur le salon vers 11 heures. Une remplaçante est prévue pour la traite du soir et on devrait pouvoir rester jusqu’en fin d’après-midi. Nous voulons faire découvrir ce salon aux futurs installés pour qu’ils puissent glaner des infos et des contacts. De notre côté, éleveurs laitiers bio, nous irons voir l’Institut de l’élevage, Capgènes et les fabricants de louves car la nôtre commence à fatiguer. La dernière fois, j’avais adoré l’espace Capri’Traite et les échanges autour des faisceaux trayeurs. Cette fois, je veux approfondir la génétique et aller saluer nos fournisseurs. J’ai aussi hâte de rencontrer en vrai des chevriers avec qui j’ai échangé uniquement sur Facebook. »
Julie Barral, animatrice du syndicat caprin de l’Hérault : « L’occasion aussi de créer du lien entre nos adhérents »
« L’an dernier, nous étions partis au Pradel et, cette année, le syndicat caprin de l’Hérault loue un minibus pour amener un petit groupe de cinq éleveurs fromagers fermiers. Il faut compter environ sept heures de route. Ce sera déjà l’occasion d’échanger entre nous et de créer du lien. À notre arrivée, une visite d’exploitation est prévue chez Jean-Frédéric Granger, suivie d’un repas autour de la viande caprine. La journée du mercredi est entièrement consacrée au salon avec quartier libre pour chacun, selon ses envies et centres d’intérêt. Ce sera notre premier Capr’Inov à tous et les éleveurs veulent découvrir les nouveautés de la filière, participer à des ateliers techniques et rencontrer d’autres éleveurs et techniciens. Le lendemain, nous ferons une balade en barque dans la Venise verte avant de reprendre la route. Ces moments partagés sont précieux pour renforcer la dynamique du syndicat et nourrir la motivation de chacun. »
Céline Brès, éleveuse de chèvres dans la Drôme : « Pour participer au concours et rencontrer éleveurs et fournisseurs »
« J’y serai les deux jours du salon. En Gaec, on peut s’organiser pour s’absenter un peu plus longtemps. Il y a environ huit heures de route depuis la Drôme, mais je vais faire du covoiturage. J’y suis déjà allée plusieurs fois, notamment avec le syndicat caprin de la Drôme. Cette année, je devrais présenter un plat cuisiné et des terrines pour le concours viande. Je suis aussi impliquée dans le projet Cap’Climat Territoires et on en profite pour tourner des vidéos et passer un moment convivial entre éleveurs. Comme nous souhaitons changer notre tank à lait, j’irais voir du côté du matériel et en profiter pour aller saluer les commerciaux de nos fournisseurs. Je compte aussi suivre des conférences. »