"Ce que les éleveurs devraient savoir lors des mises bas difficiles"
"La césarienne peut sauver une naissance compromise"
« La majorité des chèvres sont autonomes pour leur mise bas, sans avoir besoin d’une intervention humaine. Selon le type de garde, une aide, vétérinaire ou non, ne s’avère nécessaire que dans 1 à 2 % des naissances. Dans le cas d’une intervention de la part de l’éleveur, il faut être extrêmement précautionneux du fait de la fragilité importante des tissus de la chèvre. Des lésions sur les parois utérines conduisent rapidement à un état de choc de l’animal et, bien souvent, à sa mort. En règle générale, lorsque l’éleveur estime qu’une mise bas se déroule mal et qu’elle nécessite une intervention extérieure, je recommande de faire appel à un vétérinaire ou un obstétricien expérimenté et je souhaite insister sur le fait qu’une césarienne est bien souvent la meilleure solution.
Manipuler délicatement les chèvres
En effet, une césarienne constitue, dans de nombreux cas, le moyen le plus respectueux de l’animal pour résoudre le problème. Elle permet, lorsqu’elle est effectuée à temps et dans de bonnes conditions, de sauver le nouveau-né et la mère et d’éviter à celle-ci des souffrances inutiles. Enfin, les chèvres sont très sensibles au choc durant la mise bas. Il arrive de temps en temps qu’un animal périsse soudainement après une intervention obstétrique légère et appropriée. Afin de limiter au maximum ce risque, il convient de manipuler les chèvres avec autant de ménagement que possible. »