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Capitalisation en bâtiment

Evolution comparée des structures, production et capitaux des élevages caprins livreurs de lait © sources : Rica/Idele
Evolution comparée des structures, production et capitaux des élevages caprins livreurs de lait
© sources : Rica/Idele

Le poids des investissements est régulièrement évoqué comme un des facteurs de la crise que traverse l’élevage ruminant, et leur financement pèse sur la trésorerie croissante des élevages. Avec les données du recensement agricole, l’Institut de l’élevage a analysé comment les investissements en mécanisation, bâtiments d’élevage et installations ont évolué entre 2008 et 2015. Globalement, de plus en plus de capitaux sont immobilisés en matériels et bâtiments dans les différentes filières.

En caprin lait, Idele observe des augmentations de plus de 20 % pour la surface (passé de 69 ha en 2008 à 86 ha en 2015) et le cheptel (passé de 232 à 285 chèvres). Les capitaux immobilisés dans les bâtiments-installations (passé de 72 000 à 97 000 €) et le matériel (passé de 58 000 à 72 000 €) ont augmenté à un rythme encore supérieur, notamment en 2010, début de la crise de surproduction. L’Institut de l’élevage note d’ailleurs un net repli des investissements en matériel en 2012, puis une reprise en 2014 après la remontée du prix du lait en 2013. Sur l’ensemble de la période, du fait du croît rapide du cheptel, le capital par chèvre en bâtiments, installations et matériel est rapidement redescendu sous son niveau initial, dès 2012, après la crise de 2011. En 2015, il y avait ainsi pour près de 250 euros de matériel par chèvre et pour plus de 280 euros de bâtiment par tête.

Les 12 pages de Capitalisation en bâtiments, équipements et matériel dans les filières herbivores sont à télécharger sur idele.fr.

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